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Il y a quelque chose de symbolique dans le fait que le peintre et écrivain Josef Lada soit né le 17 décembre 1887 et nous ait quittés le 14 décembre 1957. Venu au monde quelques jours avant Noël, il a attendu Noël pour le quitter aussi. Et c’est Noël à la campagne tchèque qui est devenu un des grands thèmes, sinon le thème majeur, de son œuvre picturale. Bien que 130 et 60 ans se soient écoulés respectivement depuis sa naissance et sa mort, Josef Lada reste pour beaucoup de Tchèques celui par qui Noël arrive, le visiteur de l’Avent, un symbole,

Avant que le sapin ne devienne le grand symbole de Noël, les gens suivaient une autre tradition populaire, celle de la fabrication de crèches. Bien que désormais nettement moins répandue qu’elle ne l’était auparavant, cette tradition de la crèche, dont on attribue l’invention au XIIIe siècle à saint François d’Assise, perdure dans certaines communes tchèques. C’est le cas par exemple à Třešť. Surnommée « la ville des crèches » et située dans la région de Vysočina (Plateau tchéco-morave), dans le centre du pays, Třešť s’est fait une spécialité, depuis

Les Tchèques ne sont ni de grands croyants ni de grands pratiquants et les chiffres le confirment. Seuls 8 % d’entre eux se rendent régulièrement – à savoir au moins une fois par mois – à l’église, selon une enquête menée en décembre par le Centre pour l’étude de l’opinion publique (STEM). Ils sont toutefois plus nombreux à Noël puisque la part des personnes interrogées ayant répondu par l’affirmative s’élève à 38 %. C’est davantage que la part de ceux affirmant croire en Dieu (33 %).

Le nombre de Tchèques affirmant avoir la foi en Dieu baisse régulièrement ces vingt dernières années. Les croyants sont plus nombreux en Moravie (41 %) qu’en Bohême (28 %).

Les Tchèques, qui sont généralement étiquetés comme un peuple athée, savent-ils réciter la première prière des chrétiens et ont-ils noté sa nouvelle version proposée par le pape François ? C’est là, alors que se profilent les fêtes de Noël, une question à laquelle nous répondrons dans cette nouvelle revue de la presse tchèque de la semaine écoulée. Ce passage en revue du contenu des principaux journaux et magazines nous permettra également d’analyser les tendances qui ont prédominé tout au long de l’année 2017 en Europe en les confrontant à celles

Quelque 2 500 points de vente de la carpe, soit 300 de plus que l’année passée sont enregistrés en République tchèque à l'approche des fêtes. C’est en effet un spectacle peu banal et assez sanglant auquel on peut assister dans les villes et villages tchèques pendant la semaine de Noël : partout d’énormes bassines et des marchands qui vendent seulement des carpes, les tuent et les vident sur place ou les vendent vivantes à emporter. Accompagné d’une salade de pommes de terre, ce poisson d’eau douce est le plat traditionnel de Noël de ce pays sans

Symbole de Noël et de la période de l’Avent, la lumière de Bethléem arrive en République tchèque ce samedi. Allumée dans la grotte de la nativité à Bethléem, la lumière est rapportée à Vienne, puis transmise partout en Europe. Samedi, elle ramenée en train de Vienne à Brno, en Moravie du Sud, avant d’être transportée dans les cathédrales de Prague et d’Olomouc, ainsi que dans le reste du pays.

La tradition de distribuer ainsi la lumière de Bethléem est née en Autriche en 1986. Les scouts tchèques suivent cette tradition depuis 1990.

Les Tchèques sont de plus en plus nombreux à partir en voyages pour Noël. Ceux qui se déplacent pour les fêtes de fin d’année privilégient le beau temps et le soleil, du moins d’après les données communiquées par les agences de voyage.

Cette nouvelle revue se penche sur les différentes manières dont pourrait évoluer la situation politique en République tchèque suite à la nomination, mercredi dernier, d’Andrej Babiš Premier ministre. Elle s’interroge également sur le rapport de ce dernier à l’égard de l’Europe. Beaucoup de Tchèques ont l’habitude de s’endetter pour acheter leurs cadeaux de Noël. C’est là un autre sujet qui sera traité. Un regard de l’extérieur ensuite sur certains aspects de la vie à Prague et un mot enfin concernant la générosité des donateurs locaux.

En moyenne, chaque Tchèque devrait dépenser environ 10 000 couronnes pour les fêtes de Noël, soit environ 392 euros. Cela constitue une nette augmentation, d’un cinquième, par rapport à l’année dernière selon l’agence Nielsen Admosphere, qui a réalisé ce sondage pour une société financière.

La chaîne de distribution Penny fermera se supermarchés le 24 décembre prochain. D’autres supermarchés resteront ouvert la veille de Noël jusqu’à 12h00, une attitude que les syndicats continuent à critiquer.