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L'organisation non-gouvernementale "La campagne internationale pour le Tibet" a décerné, à Berlin, le prix "La lumière de la vérité" à l'ancien président tchèque Vaclav Havel pour son soutien au Tibet occupé. Aussitôt après son élection dans les fonctions de président, Vaclav Havel a invité à Prague le 14e Dalaï-lama et il était le premier président à le recevoir non seulement en tant que leader religieux et spirituel, mais aussi en tant que chef d'Etat.

Ce mardi 14 juin a été présentée au Centre tchèque de Paris, dans le cadre d'une soirée littéraire sur Vaclav Havel, sa pièce en un acte, L'ange gardien. La mise en scène est signée Katerina Hala, doctorante à l'Université de Paris-Sorbonne, qui se spécialise dans le théâtre tchèque des années 60. Je l'ai rencontrée récemment à Bordeaux, où elle donnait une conférence sur les critiques de théâtre de Havel et sur ses écrits théoriques. Katerina Hala vous en dit plus sur son spectacle.

Samedi dernier s'est terminé, à Bordeaux, en France, un colloque international intitulé "Poétique et politique dans l'oeuvre de Vaclav Havel". Pendant trois jours, des spécialistes en politique, littérature et sciences humaines de plusieurs nationalités se sont succédés au pupitre pour mettre à l'honneur notamment le théâtre, les positions humanistes et philosophiques de Havel, mais tout cela dans un contexte bien plus large.

Un colloque international sur la vie et l'oeuvre de Vaclav Havel se poursuit depuis jeudi dans la ville de Bordeaux. L'événement est suivi sur place par Magdalena Segertova :

Un colloque de trois jours traitant de la vie et de l'oeuvre de Vaclav Havel s'est ouvert, ce jeudi, à Bordeaux. Des personnalités venues de différents horizons et pays participent à cette manifestation organisée par le Centre d'études et de recherches sur les civilisations slaves de l'université Bordeaux III. Magdalena Segertova suit l'événement sur place:

Vaclav Havel a récemment terminé son séjour de deux mois aux Etats-Unis, séjour qui lui a permis d'écrire des textes comptant quelque 150 pages. Des essais philosophiques, des textes politiques, une nouvelle pièce de théâtre ? Enigmatique, Vaclav Havel refuse de préciser, pour l'instant, leur contenu. Très univoques demeurent, en revanche, ses activités en faveur de la défense des Droits de l'homme.

Le 1er août 2005, trente ans s'écouleront depuis la signature de L'acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe à Helsinki. Au total 35 pays, dont les Etats-Unis, le Canada, l'URSS et les pays européens, y compris ceux de l'ancien bloc de l'Est, se sont engagés à respecter l'intégrité territoriale de chacun, à s'abstenir de toute intervention dans leurs affaires, à renoncer à la force pour régler les conflits et, enfin, chose hautement importante, à garantir les droits de l'Homme.

A la fin de son séjour de deux mois aux Etats-Unis, Vaclav Havel a donné une conférence de presse dans la bibliothèque du Congrès des Etats-Unis. Il a confié d'avoir écrit 150 pages de textes sans préciser pour autant de quoi il s'agissait. Il a également parlé du rôle actuel des dissidents et de la récente rencontre des représentants de l'opposition, à Cuba.

Fin mars, l'ex-président tchèque Vaclav Havel a quitté le pays pour passer deux mois aux Etats-Unis. Un séjour qu'il caractérise lui-même plutôt comme un séjour d'études. La politique ne demeure pas pour autant en marge de son intérêt. Une information d'Alena Gebertova.

L'ex-Président tchèque Vaclav Havel figure parmi les 75 personnalités qui s'opposent à la tenue, lundi 9 mai, à Moscou, des festivités grandioses marquant l'anniversaire de la Victoire sur l'Allemagne nazie. Vaclav Havel, ainsi que les anciens chefs de gouvernements de Bulgarie et d'Estonie, les anciens ambassadeurs des Etats-Unis ou encore des intellectuels engagés dans la lutte pour les Droits de l'Homme ont formulé leur objections dans une lettre ouverte qui sera publiée, lundi prochain, dans le quotidien Financial Times, a informé l'agence AFP. D'après ses signataires, le choix du pays et de l'endroit précis où les célébrations doivent culminer (à savoir la place Rouge de Moscou) sont en contradiction avec les principes fondamentaux, au nom desquels cette Victoire historique avait été atteinte. Le Président russe Vladimir Poutine a convié, à Moscou, une cinquantaine de dirigeants de la planète, y compris le chef de l'Etat tchèque Vaclav Klaus.