Articles correspondants

Les chanteurs de l’Opéra d’Opava ont quelques jours pour défendre leurs contrats de travail. Les fonds publics destinés au théâtre silésien ont été considérablement diminués cette année. En conséquence, la troupe de l'opéra d'Opava sera diminuée de 17 employés. Ces derniers peuvent espérer être mobilisés en tant que travailleurs externes lors de certaines représentations. Les coupes budgétaires dans la culture touchent toutes les institutions culturelles du pays. A Prague, le montant des fonds publics destinés à la culture a baissé cette année de près de 10% par rapport au budget de l’an dernier.

Un concert du violoniste Pavel Šporcl donne, ce dimanche, le coup d’envoi de la 8e édition du festival La musique au Château de Prague. Dans son cadre, le siège du président tchèque accueillera, tout au long de l’année, des orchestres et solistes de renommée internationale : le pianiste chinois Lang Lang, les violonistes tchèques Václav Hudeček et Ivan Ženatý, la mezzo-soprano Magdalena Kožená, l’Orchestre symphonique de la ville de Prague FOK ou encore le quatuor à cordes Pavel Haas Quartet. Accompagné de la Philharmonie de Bohême du Nord de Teplice, Pavel Šporcl interprète, dimanche soir, la musique de Felix Mendelssohn-Bartholdy et de Johannes Brahms.

Jeudi 26 janvier à la Maison Municipale, l’orchestre symphonique de Prague interprétait deux œuvres de musique française : « Les Nuits d’été » d’Hector Berlioz, et les « Trois petites liturgies de la présence Divine » d’Olivier Messiaen. Or dans cette dernière, la part belle était faite à un instrument rare et souvent inconnu du grand public que Radio Prague vous propose de découvrir.

A la fin du XVIIIe siècle, le château Renaissance de Náměšť nad Oslavou près de Brno devient un centre de musique réputé et reconnu à l’échelle de l’Europe centrale. Le mérite du succès revient au propriétaire du domaine, Henri Guillaume Haugwitz, ami de compositeurs célèbres comme Antonio Salieri dont Le Requiem est joué pour la première fois au château de Náměšť. Retour sur une tradition musicale née il y a plus de deux cents ans avec l’historien Marek Buš.

Cinquante salles de cinéma en Allemagne et plus de vingt autres salles en Europe ont diffusé en direct, vendredi soir, depuis Berlin, le concert de la célèbre mezzo-soprano Magdalena Kožena accompagnée de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Neuf salles de cinéma en République tchèque ont également proposé l’événement en direct. L’orchestre était placé sous la baguette de son directeur général Sir Simon Rattle, époux de Magdelana Kožena. Magdalena Kožená a chanté notamment les lieder de Gustav Mahler sur les paroles de Friedrich Rückert et les Chants bibliques d’Antonín Dvořák.

Cinquante salles de cinéma en Allemagne et plus de vingt autres salles en Europe diffusent en direct, ce vendredi soir, depuis Berlin, le concert de la célèbre mezzo-soprano Magdalena Kožena accompagnée de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Neuf salles de cinéma en République tchèque proposent également l’événement en direct. L’orchestre est placé sous la baguette de son directeur général Sir Simon Rattle, époux de Magdelana Kožena. Magdalena Kožená chantera notamment les lieder de Gustav Mahler sur les paroles de Friedrich Rückert et les Chants bibliques d’Antonín Dvořák.

La mezzoprano américaine Kate Lindsey se produira pour la première fois à Prague ce mercredi, à la Maison municipale. Lors d'une conférence de presse tenue ce mardi, elle a confié que sa collègue tchèque Magdalena Kozena faisait partie de ses modèles et qu'elle s'inspirait de voix similaires à la sienne lors de la préparation de ses rôles, afin de développer la sienne. La mezzosoprano américaine sera accompagnée par l'Orchestre symphonique national tchèque, sous la direction de Paolo Arrivabeni.

La première dame du clavecin, c’est ce titre non officiel mais qui n’en est pas moins mérité, qu’on attribue à Zuzana Růžičková, artiste qui a fêté le 14 janvier dernier son 85e anniversaire. L’apparence fragile de cette femme est trompeuse. Sa vie et l’ensemble de son œuvre démontrent qu’elle possède outre son immense talent musical également une grande force intérieure qui lui a permis de surmonter les dures épreuves de sa jeunesse et s’est reflétée finalement aussi dans sa musique.

L’Académie de musique franco-tchèque de Telč a une longue histoire derrière elle. Créée en 1995, elle propose le temps d’un stage d’été des cours magistraux d'interprétation et de musique de chambre à des élèves des conservatoires et des grandes écoles de musique françaises, tchèques mais aussi européennes. Tous sont suivis par de grands professeurs français et tchèques. Mais la 18e édition de l’Académie est menacée, faute de financements suffisants. Zuzana Šmídová, sa directrice, a expliqué à Radio Prague les problèmes auxquels elle faisait face

Le manque de fonds menace sérieusement la 18e édition de l'Académie de musique franco-tchèque de Telč. Ce projet international offre aux étudiants en conservatoire et en école de musique des cours dirigés par de grandes pointures de la musique de France et de République tchèque. Deux sponsors privés ont décidé de ne pas participer au financement, contrairement aux autres années, a déclaré la directrice de l'Académie Zuzana Šmídová. Ainsi il manque un quart de million de couronnes sur 1,3 millions de couronnes de budget total. Le projet est en outre financé par des dotations du ministère de la Culture, de la région de la Vysočina, de la ville de Telč, mais aussi par les étudiants et l'ambassade de France. Nous aurons l'occasion de reparler de ce sujet bientôt sur Radio Prague.