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220 ans se sont écoulés, le 11 mai dernier, depuis la naissance de Jan Hugo Voříšek, compositeur qui figure parmi les musiciens tchèques les plus doués et les plus prometteurs du début du XIXe siècle. Le sort ne lui a pas accordé une longue vie, mais il laisse pourtant une trace non négligeable dans l’histoire de la musique tchèque.

C’est au mois de mai que seront données au Théâtre national de Prague les dernières représentations de l’opéra Rinaldo de Georg Friedrich Haendel et la Tosca de Giacomo Puccini. Une information de l’attaché de presse de l’opéra du Théâtre national Petr Kozlíček. Rinaldo est une coproduction du Théâtre national, des théâtres de Caen et de Luxembourg et de l’Opéra de Rennes. C`était pour la première fois que cet opéra baroque est entré au répertoire du Théâtre national de Prague. La mise en scène a été confiée à Louise Moaty. La production a été présentée en France, en Belgique et au Luxembourg. L’opéra a été également donné avec succès deux fois à Versailles.

Le compositeur Marek Kopelent fête son 80e anniversaire. Ce compositeur, pianiste, publiciste et pédagogue est une des personnalités les plus importantes de la musique classique tchèque de la seconde moitié du XXe siècle. Sur la liste de ses oeuvres figurent des compositions de chambre mais aussi toute une série d’œuvres vocales, orchestrales et mixtes. Marek Kopelent est considéré comme le représentant du mouvement de la « Nouvelle musique » Il s’est imposée sur la scène internationale par le quatuor à cordes N° 3 créé en 1963 et a remporté un grand succès, en 2001, par l’oratorio Lux mirandae sanctitatis composé à l’occasion de la canonisation de sainte Agnès de Bohême.

Un siècle s’est écoulé depuis la naissance du pianiste tchèque Rudolf Firkušný. Ces derniers jours, un petit festival qui a réuni des disciples, des amis et des membres de la famille du pianiste a lieu à Brno dans la capitale morave. Au programme du festival, il y a des concerts, des cours d’interprétation et aussi une conférence musicologique.

Il a longtemps eu le look et la dégaine d’un rocker. Et pourtant c’est l’un des violoncellistes tchèques les plus talentueux de sa génération. Jiří Bárta, qui a joué avec les plus grands orchestres tchèques et participé aux grands festivals de musique classique, arbore aujourd’hui la sérénité du quadra assagi.

Exceptionnellement, cette rubrique n’est pas consacrée aujourd’hui à une seule personnalité, mais à plusieurs artistes, plus précisément à un ensemble de musique classique dont les membres sont d’origine tchèque et slovaque. Il s’agit du quatuor à cordes, Pavel Haas Quartet, qui a reçu, en 2010, un Diapason d’Or de l’Année en France pour son enregistrement de la musique de Sergueï Prokofiev. Radio Prague a rencontré le violoncelliste et membre du Quatuor Pavel Haas, Peter Jarůšek.

« Chaque petite fontaine en forêt supporte le ciel par sa surface. Sans les fontaines, le ciel s’écraserait sur terre, » dit le poète Miloslav Bureš dans un poème qui évoque l’une des vieilles coutumes des habitants du Plateau tchéco-morave. Le poème intitulé « Chant de la fontaine Rubínka » a inspiré dans les années 1950 le compositeur Bohuslav Martinů pour l’une de ses oeuvres les plus populaires et les plus aimées. Le compositeur a un peu raccourci le poème de Miloslav Bureš et l’a mis en musique sous la forme d’une petite cantate qu’il a intitulée

Le nom de Zdeněk Fibich est souvent cité avec ceux de Bedřich Smetana et d’Antonín Dvořák, avec lesquels Fibich forme le trio des compositeurs tchèques les plus célèbres du XIXe siècle. Admirateur de Wagner, Fibich nous a laissé trois symphonies, sept poèmes symphoniques et plusieurs opéras dans lesquels il a su marier les tendances wagnériennes avec les inspirations tchèques. Il a fait renaître aussi le mélodrame scénique en mettant en musique la trilogie dramatique Hippodamie du poète tchèque Jaroslav Vrchlický. Il est également auteur de nombreuses

La musique tchèque occupe une place importante dans le répertoire et dans la vie du pianiste français Pierre-Arnaud Dablemont. Après avoir étudié le piano avec Véronique Menuet-Stibbe, il est entré dans la classe du professeur František Maxián au Conservatoire de Prague. Ces études à Prague, qui ont duré sept ans, lui ont permis de connaître intimement la musique et l’art d’interprétation tchèques. Récemment, il est revenu à Prague pour enregistrer dans les studios de la Faculté de musique de l’Académie des arts un disque qui lui a permis de réunir

Le chef d’orchestre Jiří Bělohlávek se verra prochainement remettre l’Ordre de l’Empire britannique. La décoration lui a été attribuée par la reine Elisabeth II. Ce jeudi, l’ambassade de Grande-Bretagne à Prague a précisé que Jiří Bělohlávek sera promu au grande de commandeur. Considéré comme le meilleur chef d’orchestre tchèque actuel, Jiří Bělohlávek assure cette année encore les fonctions de directeur musical de l’Orchestre symphonique de la BBC à Londres, avec lequel il donnera un concert lors du prochain festival Le Printemps de Prague. A partir de septembre prochain, Jiří Bělohlávek prendra toutefois la tête de l’Orchestre philharmonique tchèque.