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Il aurait été surprenant que Jarmila Mucha Plocková se lance dans une carrière autre qu’artistique. Fille de l’écrivain Jiří Mucha et petite-fille d’Alphonse Mucha, maître de l’Art nouveau, influencée par la France et l’Espagne, Jarmila Mucha Plocková a transposé le caractère festif et la diversité des couleurs dans des créations toujours quelque peu influencées par l’œuvre de son grand-père Alphonse. Mais pour en arriver là, que de chemin… Il y a quelques mois de cela, Jarmila Mucha Plocková a été sollicitée pour participer à une exposition au

« Pour la Tchécoslovaquie – hommage au pays inexistant ». Tel est le nom de l’exposition présentée actuellement au Centre tchèque à Paris, et où Jarmila Mucha Plocková dévoile, entre autres, ses créations de bijoux uniques, dont une partie est inspirée des œuvres de son grand-père, Alphonse Mucha. Si ce nom de famille connu a parfois été un fardeau pour la créatrice, Jarmila Mucha Plocková a confié au micro de Radio Prague, qu’il a été néanmoins aussi le déclencheur d’une autre vie artistique. Jarmila Mucha Plocková a évoqué à la fois ses sources

Plusieurs spécialistes de la restauration d’œuvres d'art ont fait part de leurs sérieuses réserves à ce que le cycle de tableaux d'Alfons Mucha, L’Épopée slave, soit exposé dans des pays asiatiques. Ces experts, s'exprimant dans le cadre d'une conférence de presse organisée par l'Association pour la sauvegarde et le développement du patrimoine de République tchèque, estiment que, même avec les technologies les plus modernes, les voyages prévus au Japon, en Chine et éventuellement en Corée du Sud et aux Etats-Unis, entraîneront certainement des dommages. La mairie de Prague, qui est la propriétaire du cycle de vingt tableaux monumentaux, a cependant fait savoir qu'elle n'entendait pas modifier ses plans.

Ce mardi, les conseillers municipaux de la ville de Prague ont signé le mémorandum relatif au prêt du cycle d’Alfons Mucha, L’Epopée slave à la Chine. L’exposition doit faire suite à la tournée prévue du cycle de peintures monumentales au Japon, entre mi-2017 et mi-2018. La Chine a prévu de débourser 2,7 millions de couronnes pour ce prêt, et s’est engagée à payer tous les frais liés au déplacement, à l’emballage et à l’assurance des peintures. Les Pragois et visiteurs de la capitale tchèque pourront encore admirer L’Epopée slave jusqu’à la fin de cette année. Après le Japon et la Chine, le cycle pourrait également être présenté en Corée du Sud et aux Etats-Unis. Pour l’heure, la date de retour des peintures en République tchèque n’est pas établie.

La Chine pourrait payer à Prague environ 2,7 millions de couronnes (100 000 euros) pour le prêt de l'Épopée slave. Les Chinois devraient également couvrir les frais relatifs au transport de ce fameux cycle de vingt tableaux monumentaux d'Alfons Mucha, inspiré de la mythologie slave. De plus, l'oeuvre serait exposée non seulement à Shanghai, mais aussi à Pékin. Ces informations ont été publiées ce samedi par l'agence de presse ČTK et font selon elle l'objet du projet d'un mémorandum allant dans ce sens. A partir de l'année prochaine, l'Épopée slave et une trentaine d'autres oeuvres de cet artiste seront exposées d'abord au Japon, puis en Chine où elles resteront jusqu'au mois de mai 2018. Avant de revenir en République tchèque, elles pourraient êtres déplacées aussi en Corée du Sud et éventuellement aux Etats-Unis d'Amérique.

Le 16 juin prochain ouvre au Centre tchèque de Paris une exposition intitulée : « Les artistes tchèques pour la Tchécoslovaquie. Hommage à un pays inexistant ». Organisée à l’occasion du centenaire de la création du Conseil national tchécoslovaque, qui sera à l’origine de la naissance de la Tchécoslovaquie indépendante, l’exposition rassemble les œuvres d’artistes tchèques ayant vécu en France pendant la durée de l’existence de cet Etat. Certains de ces artistes ont d’ailleurs participé de près à sa création. Pour évoquer ce rendez-vous culturel majeur,

John Mucha, le petit-fils d'Alfons Mucha, a porté plainte contre la ville de Prague pour contester son titre de propriété sur l'Épopée slave, le célèbre cycle de vingt tableaux peint par son grand-père au début du XXe siècle. C'est une façon pour lui de s'opposer à la tournée programmée de l'oeuvre monumentale en Asie, et notamment au Japon et en Chine. Le tribunal pragois en charge de l'affaire devra donc répondre à la question de savoir si l’Épopée slave appartient puis à la municipalité pragoise. John Mucha estime que non car la ville n'aurait pas rempli les conditions posées par son aïeul pour que le don de ses tableaux soit effectif. Alfons Mucha demandait en effet la construction d'un bâtiment qui serait spécialement destiné à l'exposition de son oeuvre. La ville de Prague considère pour sa part être le légitime propriétaire de l’Épopée slave.

John Mucha, le petit-fils du peintre Alfons Mucha, a adressé dans le courant du mois de février une lettre de mise en demeure à la ville de Prague, dans laquelle il demande à ce que lui soit restitué l’Épopée slave. Le célèbre cycle de vingt tableaux réalisé par son aïeul et inspiré par la mythologie slave est aujourd'hui exposé au Palais des Foires (Veletržní paláci) dans le quartier de Holešovice. Selon le site d'informations aktuálně.cz, John Mucha justifie sa requête par le fait que la ville de Prague n'aurait pas respecté les conditions entourant le don de ces tableaux. Alfons Mucha souhaitait notamment qu'un bâtiment soit spécialement construit pour accueillir son oeuvre. "Mon grand-père a peint ces tableaux pour les donner à Prague et à la nation, pas pour qu'ils voyagent" ajoute John Mucha, qui est opposé à la tournée asiatique de l’Épopée slave prévue l'année prochaine. Le conseiller municipal pragois à la culture Jan Wolf a réagi en indiquant que les demandes de M. Mucha n'étaient pas fondées.

L’Épopée slave, le célèbre cycle de tableaux d'Alfons Mucha, vit ses derniers mois d'exposition au Palais des Foires (Veletržní paláci) dans le quartier de Holešovice à Prague. Le contrat pour cette oeuvre s'achève en février 2017. Elle devrait donc encore être visible à Prague jusqu'à la fin de l'année avant d'être exposée au Japon, au Centre national de l'art de Tokyo, au premier trimestre de l'année prochaine puis de rejoindre à partir du second semestre la Chine où elle devrait rester jusqu'au mois de mai 2018. Au retour de cette tournée, dont il est question qu'elle comprenne également la Corée du Sud et les Etats-Unis, l’Épopée slave pourrait être exposée dans un des palais détenus par la ville de Prague, éventuellement dans un nouveau bâtiment d'exposition qu'il reste à construire dans le quartier de Letná, ou encore retourner au château de Moravský Krumlov, qui l'a accueillie près un demi-siècle durant. Le directeur de la Galerie national, Jiří Fajt, a pour sa part fait savoir qu'il tablait pour l'année prochaine sur un projet réalisé par l'artiste chinois Ai Weiwei, récemment de passage à Prague, pour remplacer le cycle de tableaux d'Alfons Mucha.

L’Épopée slave, le fameux cycle de tableaux monumentaux d'Alfons Mucha, sera exposée au Japon, au Centre national de l'art de Tokyo, au premier trimestre de l'année prochaine et rejoindra à partir du second semestre la Chine, où il sera visible jusqu'au mois de mai 2018. C'est ce qu'a indiqué à l'agence de presse ĆTK Eliška Kaplický Fuchsová, conseillère municipale pragoise qui préside le comité de la mairie en charge de la culture et qui a confirmé que les contrats avec les deux pays étaient signés. Il faudra probablement encore patienter pour revoir en République tchèque ce cycle de vingt tableaux, inspiré de la mythologie slave, puisque l’Épopée slave pourrait après la Chine faire l'objet d'expositions en Corée du Sud et éventuellement aux Etats-Unis d'Amérique.