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Moravský Krumlov vient de lancer une pétition en faveur du maitien de la célèbre fresque d’Alfons Mucha, l’Epopée slave, dans le château de la ville. Cette oeuvre du représentant de l’Art nouveau tchèque doit être transférée à Prague. Le maire de la ville souhaiterait que la fresque reste sur place jusqu’à ce que soient aménagé un espace d’exposition convenable. Cela fait 45 ans qu’elle est exposée à Moravský Krumlov. Alfons Mucha avait fait donation de cette oeuvre à la ville de Prague, n’imposant qu’une condition : que soit aménagé un espace qui l’accueillerait. Cette année, Prague a émis le souhait de rappatrier l’Epopée dans la capitale et de l’exposer au Parc des Expositions. Pour le maire de Moravský Krumlov, celui-ci ne convient pas, d’autant moins qu’une des ailes du bâtiment a été détruit par un incendie le mois dernier.

L’art du peintre et dessinateur, Alfons Maria Mucha, né en 1860 à Ivančice en Moravie, est d’une renommée mondiale. Adolescent, il est passionné surtout par la musique et ce n’est que plus tard qu’il est vraiment pris par les arts plastiques. Après avoir terminé ses études secondaires à Brno, il décide de passer les examens d’entrée à l’Académie des arts plastiques de Prague, mais en vain. Le jeune Mucha ne se laisse pas décourager et part pour Vienne. Dans la capitale de l’empire austro-hongrois, il peint des décors et travaille également comme

Alfons Mucha, artiste tchèque considéré comme un des maîtres de l’Art Nouveau, a connu ses plus grands succès en France. Au début du XXe siècle, il revient à Prague et se lance dans la réalisation d’une oeuvre immense, l’Epopée slave, cycle de toiles monumentales sur l’histoire du peuple slave. Dix-huit années de travail en tout pour le peintre, qui fit don de cette oeuvre à la ville de Prague en 1928, avant de mourir en 1939. Pourtant, 80 ans après avoir reçu ce somptueux cadeau, la capitale tchèque n’a toujours pas trouvé le moyen d’exposer cette oeuvre

Prague risque une perte inestimable : le don de vingt toiles monumentales créées en 1928 par Alfons Mucha et léguées par l’artiste à la ville de Prague. En faisant ce don généreux, le peintre n’avait posé qu’une condition : que Prague construise un pavillon spécial où son œuvre majeure serait exposée. Soixante-huit ans après la mort de Mucha, ce pavillon fait toujours défaut, et Prague ne dispose plus que de deux ans pour accomplir le vœu formulé dans son testament.

La ville de Prague risque de perdre les droits de possession vis-à-vis de l’Epopée slave, un cycle de toiles monumentales créé au début du XXe siècle par le peintre Alfons Mucha. Au cas où la capitale n’arriverait pas à construire avant 2010 un édifice pour abriter toute la collection, elle perdrait le droit à disposer de ces tableaux, droit ancré dans le testament du peintre. Alfons Mucha a légué la collection à la ville de Prague à condition que la ville construise un pavillon spécial pour l’exposer. Depuis 45 ans la collection se trouve au château de Moravský Krumlov près de la ville de Znojmo en Moravie et le projet de pavillon pour l’Epopée slovaque n’est toujours pas réalisé.

Quelque 4000 personnes ont vu dans la ville de Brno en Moravie l’exposition « Les camélias et Alphonse Mucha » qui présentait des affiches du peintre et graveur Alphonse Mucha avec des camélias en fleur. L’intérêt pour cette exposition qui n’a duré que trois jours et s’est terminé ce dimanche, a été immense. Pourtant les organisateurs ne pouvaient pas la prolonger, car les arrangements de camélias sont périssables et les fleurs commençaient déjà à se faner. Les affiches ont été prêtées par la Galerie morave de Brno et les camélias ont été livrés des serres du château de Rájec qui se vante de posséder une des plus grandes collections de camélias en République tchèque.

L’Epopée slave pourrait revenir à Prague encore avant la fin de construction d’un pavillon spécial qui doit abriter ce cycle de toiles monumentales du peintre Alfons Mucha. Actuellement cette collection d’une vingtaine de tableaux de dimensions gigantesques se trouve au château de Moravský Krumlov dont les représentants espèrent pouvoir garder les tableaux le plus longtemps possible. Le peintre Alfons Mucha a fait don de ces tableaux à la ville de Prague à condition qu’elle construirait pour eux une salle d’exposition spéciale. Le pavillon spécial doit être construit au Parc des expositions à Prague.

Une collection d'affiches du peintre Alfons Mucha sera exposée successivement dans plusieurs villes japonaises. Les affiches des collections de la Galerie morave de Brno et du Musée des Arts et Métiers de Prague seront présentées à Tokyo, Kushiro, Fukuoka, Yokohama et Miyazaki. La série d'exposition s'étendra sur toute une année. La première exposition commencera le 2 janvier à Tokyo, la dernière finira le 9 décembre à Miyazaki. La collection compte quelque 120 affiches, lithographies et autres objets d'art dont surtout la célèbre série d'affiches conçus par Mucha, un des pères de l'Art Nouveau, pour la tragédienne Sarah Bernhardt.

C'est un des monuments les plus prestigieux et les plus visités de Prague, mais son histoire est peu connue. Pour en expliquer l'intérêt et la complexité, il est nécessaire de faire un petit rappel historique.

« Art Nouveau tchèque » est le titre d'une exposition qui se tiendra jusqu'au 17 septembre à Prague, à la galerie U betlemske kaple. Jaroslava Gissubelova a assisté, mercredi, au vernissage :