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Ce jeudi était le dernier jour pour admirer l’œuvre monumentale d’Alfons Mucha dans le château de la petite commune de Moravský Krumlov. L’Epopée slave, composée d’une vingtaine de tableaux, poursuit son épopée en direction de la capitale tchèque, comme le souhaitait son auteur.

Une exposition consacrée aux œuvres d'Alphonse Mucha s’est ouverte jeudi dans la Maison municipale de Prague. Organisée par la Fondation Mucha, elle présente plus d'une centaine de peintures, pastels, dessins et photographies du peintre. L'exposition qui est divisée en quatre parties thématiques, se déroule à l'occasion du 150ème anniversaire de la naissance d'Alphonse Mucha. Il s'agit d'une exposition ambulante qui se déplacera ensuite à Kutná Hora, Ostrava, Liberec, Ostrava et Plzeň.

Plus d’une centaine de dessins, pastels, peintures et photographies d’Alfons Mucha sera exposée à la Maison municipale à partir du 2 juillet. Organisée par la Fondation Mucha, l’exposition se déroule à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance du célèbre peintre et affichiste Art Nouveau qui a immortalisé Sarah Bernhardt. Intitulée Apothéose de l'amour, elle entend présenter un condensé de la création d’Alfons Mucha. L’exposition sera itinérante et partira ensuite dans d’autres villes de République tchèque, avec des adaptations locales. L’exposition praguoise s’achèvera le 30 septembre.

L’Epopée slave de Mucha de retour à Prague ? Pourquoi pas, mais pas dans n’importe quelles conditions, estime la famille du célèbre peintre. Elle s’oppose au projet de la mairie de Prague, à qui appartient l’œuvre monumentale, qui essaie, pour la énième fois de la rapatrier vers la capitale. Mais ce déménagement pourrait être retardé suite à une demande d’injonction préliminaire déposée devant le tribunal par la fondation Mucha.

La famille Mucha s’est adressée au tribunal pour empêcher le transfert de l’Epopée slave dans le parc d’Exposition à Prague. Une information fournie aux journalistes par des représentants de la famille et de la fondation Mucha. Le monumental cycle de 20 tableaux créés par Alfons Mucha se trouve toujours au château de Moravský Krumlov. En raison du mauvais état technique de ce dernier, la mairie de Prague qui est le propriétaire des tableaux, voudrait les transférer à Prague. John Mucha, le petit-fils du célèbre artiste de l’Art Nouveau, insiste sur la construction d’un nouveau pavillon, le mieux sur l’esplanade de Letna, où serait exposé ce cycle de toiles sur l’histoire du peuple slave.

Depuis vingt ans, Prague et Nuremberg entretiennent des relations privilégiées dans le cadre d’un programme de partenariat. Leur collaboration se réalise surtout dans le domaine de l’éducation. Les deux villes organisent des séjours d’échange pour les élèves d’écoles primaires et secondaires, des visites pour étudiants et seniors et aussi un certain nombre de manifestations culturelles. Ce mardi a été inaugurée dans la capitale tchèque une exposition intitulée « L’Art nouveau de Nuremberg ».

Si le terme de citoyen du monde est souvent galvaudé, on peut dire qu’il correspond quand même plutôt bien à Katka García. De mère tchèque, de père espagnol, avec des origines juives et russes, elle vit à l’heure actuelle en Irlande où elle enseigne l’espagnol. De cette combinaison de cultures, elle n’a pu faire qu’un atout. Katka García, arrière-petite-fille du célèbre peintre Art nouveau Alfons Mucha, est également chanteuse. Après un premier groupe au nom gaélique de Dún an Doras, elle se produit aujourd’hui avec son groupe García. Au répertoire

Une exposition inaugurée ce 12 mai dans l’aile thérésienne du Vieux palais royal présente une centaine de timbres-poste historiques ayant tous pour thème le château de Prague. L’antique siège des rois, puis des présidents tchécoslovaques et tchèques, et ses symboles, étaient un sujet de prédilection pour de nombreux artistes parmi lesquels on peut citer Alfons Mucha, auteur du tout premier timbre-poste de la République tchécoslovaque. Alena Reichlová du Musée des Postes, et co-auteur de l’exposition :

La Poste tchèque (Česká pošta) poursuit sa modernisation. Récemment elle a d’abord supprimé le service de télégrammes qui, à l’ère d’Internet et du téléphone portable, a pratiquement perdu sa raison d’être. Et depuis ce mercredi elle procède à une petite révolution dans l’affranchissement des lettres.

Le conseil municipal de la capitale a décidé de ne pas prêter au Japon l'Epopée slave, la gigantesque oeuvre réalisée par le peintre tchèque Alfons Mucha. Une institution culturelle japonaise souhaitait exposer les immenses tableaux pendant trois mois en 2012, en offrant de participer à leur rénovation et de couvrir les frais de transport. C'est le petit-fils du peintre, John Mucha, qui n'était pas d'accord avec le prêt et qui voudrait que Prague édifie un nouveau bâtiment pour abriter le cycle de 20 tableaux puisant dans l'histoire slave. Les panneaux sont toujours exposés dans le château de la petite ville de Moravský Krumlov en attendant que la ville de Prague et les héritiers de l'artiste s'entendent sur un lieu où les exposer dans la capitale.