Le gouvernement devrait informer quels engagements vis-à-vis de la Chine
il a réellement adopté. C’est du moins ce que demande le parti des
Maires et indépendants (STAN), une formation d’opposition
gouvernementale. Cette revendication fait suite à la déclaration
controversée, publiée par le président, le Premier ministre et les
présidents des deux chambres du Parlement pour rassurer la Chine après la
rencontre entre le ministre de la Culture, Daniel Herman, et le
dalaï-lama, ainsi qu’à des affirmations des ministres d’avoir promis
de ne pas rencontrer le leader spirituel tibétain lors de sa visite à
Prague, il y a deux semaines de cela. « La déclaration met la Tchéquie
dans une position de dépendance à l’égard de cette puissance orientale
», a indiqué le chef du parti, Petr Gazdík, tout en rappelant que
l’ancien président tchèque, Václav Havel, se réunissait
régulièrement avec le dalaï-lama et personne ne l’accusait d’avoir
menacé les relations tchéco-chinoises.