Rappeler aux nouvelles générations ce qui s'est passé et préserver la
liberté de parole, tel a été en substance le message qu'ont voulu faire
passer les politiciens du pays ce dimanche, alors qu'on commémorait en
République tchèque et en Slovaquie le 37e
anniversaire de l'écrasement du Printemps de Prague par les troupes du
Pacte de Varsovie. Le président du Sénat et le maire de Prague ont
déposé des gerbes de fleurs devant le bâtiment de la radio
publique à Prague, lieu des principaux affrontements à la fin du mois
d'août 1968.
Lors d'un entretien télévisé diffusé ce dimanche, l'ancien président
polonais, le général Jaruzelski, s'est excusé pour l'attitude de l'armée
de son pays, qui a participé à l'invasion de la Tchécoslovaquie en août
1968, alors qu'il était ministre de la Défense.