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Selon le serveur Lidovky.cz, le président tchèque Miloš Zeman prévoit de se rendre en Chine pour la seconde fois cette année. Il y assistera aux commémorations de la fin de la Seconde guerre mondiale dans l’océan Pacifique, qui doivent se dérouler à Pékin, début septembre. Une parade militaire est prévue au cours de ces célébrations, mais il n’est pas encore clair à quels événements le président tchèque assistera. Le président russe Vladimir Poutine devrait également faire le déplacement. L’ambassadeur de l’Union européenne en Chine Hans Dietmar Schweisgut a fait savoir qu’il était fort peu probable que des hauts représentants de l’UE soient présents à ces commémorations.

Près de 300 personnes ont participé à une marche de réconciliation ce samedi, en mémoire d’Allemands expulsés de la ville de Brno après la fin de la Seconde Guerre mondiale. La marche a debuté dans la ville de Pohořelice et s’est achevée dans la cour du monastère dans le quartier du Vieux Brno. Cette manifestation a beaucoup attiré l’attention des médias allemands et autrichiens, de la même facon que la récente Déclaration de réconciliation et d’avenir commun, par le biais de laquelle le conseil municipal de Brno a déploré les expulsions sauvages des minorités allemandes.

Le courrier que nous avons reçu au cours du mois écoulé a été un peu plus modeste que d’habitude. Il nous a tout de même permis de préparer cette émission mensuelle habituelle qui est consacrée à vos lettres.

Le 70e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale a offert à la presse tchèque l’occasion de se pencher sur différents chapitres et événements qui y sont liés. Nous vous en présenterons un extrait. Un peu d’histoire, aussi, avec le sujet suivant qui se rapporte aux grandes festivités qui sont prévues pour l’année prochaine et qui seront liées au 700e anniversaire de la naissance de Charles IV, qui est perçu au sein de l’opinion publique comme le Père de la patrie et, à la fois, comme « le plus grand des Tchèques ». Les jeunes Tchèques

Le conseil municipal de Brno, deuxième ville de République tchèque, a adopté mardi une déclaration exprimant ses regrets quant à l’expulsion massive et violente des populations allemandes à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un geste fort, salué par certains, critiqué par d’autres, alors qu’une récente enquête montre que 70% des Tchèques estimaient « inévitable » cet immense transfert de population.

Comme tout un chacun le sait, le second acte de capitulation du Troisième Reich, signé le 8 mai peu avant minuit, après un premier document signé la veille, marque la fin de la Seconde Guerre mondiale sur le continent européen. Enfin pas tout à fait, quelques escarmouches ont encore lieu les jours suivants et le dernier combat significatif sur le Vieux Continent se déroule au sud de la Bohême. Il s’agit de la bataille de Slivice, non loin du bourg de Milín, qui oppose, du 11 au 12 mai, des combattants tchécoslovaques et l’Armée rouge à une division

Si les commémorations de la fin de la Seconde Guerre mondiale ont lieu en Europe et aux Etats-Unis le 8 mai, jour férié dans la plupart des pays, ce n’est pas le cas en Russie, qui célèbre la capitulation de l’Allemagne nazie le 9 mai. Et pour ce 70e anniversaire, les autorités russes n’ont pas lésiné sur les moyens, avec un défilé militaire grandiose dans les rues de Moscou. Une parade que n’a pas vue le président tchèque Miloš Zeman, un des rares chefs d’Etat occidentaux à avoir répondu présent à l’invitation de Vladimir Poutine, et ce en dépit

La République tchèque continue de commémorer les 70 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale par de nombreux évènements. A Prague par exemple, la place Kubánské náměstí s’est transformée en un géant camp militaire d’époque formé de quinze tentes. Des dizaines de soldats en uniformes historiques ont présenté à quoi ressemblait la capitale lors de la libération à la fin de la guerre, quelle nourriture était disponible et de quelle façon elle était préparée par les militaires. Les visiteurs ont ainsi pu voir les différents équipements militaires ainsi que les armes d’époque. De son côté, le parti communiste a organisé un rassemblement au cimetière d’Olšany. Des fleurs et des gerbes ont été déposées aux monuments dédiés aux soldats soviétiques et alliés morts pendant la libération de la Tchécoslovaquie.

Aux côtés d’une trentaine d’hommes politiques russes et étrangers, le président tchèque Miloš Zeman a rendu hommage vendredi à Moscou aux soldats soviétiques morts pendant la Seconde Guerre mondiale. Cet hommage a été le but principal de la visite du président tchèque en Russie. Avant son voyage, Miloš Zeman avait indiqué qu’il comptait « s’incliner devant la mémoire des morts et non pas devant celle des vivants ». Toutefois, le chef de l’Etat n’a pas assisté au défilé militaire. Par la suite, une réception avait été organisée au Kremlin, où Miloš Zeman a également rencontré les présidents de la Chine, de l’Inde, de l’Egypte, du Vietnam, du Tadjikistan et du Kazakhstan. Le chef de l'Etat s'est aussi entretenu avec le président slovaque, Robert Fico, étant lui aussi présent à cette occasion, à propos du développement de l'infrastructure des transports entre les deux pays. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, qui était également présent lors des commémorations à Moscou, a indiqué qu’il avait l’intention de discuter avec le président russe de la résolution de la crise ukrainienne.

En ce jour de fête nationale, de nombreuses célébrations auront lieu ce vendredi 8 mai dans tout le pays afin de commémorer les 70 ans qui se sont écoulés depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et afin de rendre hommage aux victimes de cette dernière. Comme de tradition, le président de la République, a assisté aux célébrations au mémorial de Vítkov, afin d’y déposer une gerbe, et a nommé par la suite cinq nouveaux généraux au Château de Prague. Le ministre de la Défense, Martin Stropnický, a également accordé une distinction d’honneur plus élevée aux anciens combattants. Le chef de l’Etat, Miloš Zeman, doit se rendre par la suite aux commémorations organisées par le Kremlin, pour y rencontrer notamment d’anciens combattants tchèques et russes. Un peu partout en République tchèque, de nombreux évènements sont également organisés, afin de commémorer la date de la Libération.