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Soixante-douze ans se sont écoulés, le 12 septembre, depuis le coup d’Etat raté opéré en Tchécoslovaquie par Konrad Henlein, leader du parti allemand des Sudètes, le SDP. Un événement qui précède la signature des accords de Munich qui aura lieu moins de trois semaines plus tard durant la nuit du 29 au 30 septembre 1938…

Depuis le début de la semaine, policiers et archéologues fouillent le sol dans un champ de la localité de Budínka, près du village de Dobronín dans la région de Jihlava. Il s’agit de recherches effectuées dans le cadre d’une enquête policière ouverte l’année dernière sur l’assassinat en mai 1945 d’une quinzaine de civils membres de la communauté allemande des Sudètes.

Le président de la République Václav Klaus, des invités étrangers et des centaines de personnes ont participé ce dimanche à une cérémonie en mémoire des 51 habitants du village de Ležáky, victimes du massacre commis par les nazis il y a 68 ans de cela, en représailles de l’attentat contre Reichsprotektor, Reinhardt Heydrich.

Des centaines de personnes se sont recueillis, ce dimanche, devant le monument qui rappelle le destin tragique du village de Ležáky près de la ville de Chrudim en Bohême de l’Est. Il y a 68 ans, le 24 juin 1942, les nazis allemands ont incendié le village et ont assassiné ses habitants pour se venger de l’attentat contre le protecteur du Reich Reinhard Heydrich. Les habitants adultes du village ont été exécutés sans jugement dans la ville de Pardubice et leurs enfants ont été déportés dans un camp d’extermination. Parmi les personnalités ayant participé à la cérémonie commémorative à Ležáky, ce dimanche, il y avait le président Václav Klaus.

Seconde partie, aujourd’hui, de notre entretien avec l’historien Edouard Husson, auteur de Heydrich et la Solution finale. Nous nous pencherons sur la Shoah mais aussi sur les phénomènes de résistance et de collaboration en Bohême et sur leur interprétation depuis la chute du communisme.

Il y a 68 ans de cela, le 10 juin 1942, la gestapo a envahi la petite commune minière de Lidice pour venger l’attentat contre le protecteur du Reich, Reinhardt Heydrich, commis quelques jours auparavant. Lidice est rasée sous prétexte de son lien avec les auteurs de l’attentat parachutés d’Angleterre. Le destin tragique des habitants de Lidice revivra sur l’écran, dans le nouveau film tchèque, « Le Nocturne. » Le scénario est basé sur le livre « Près du mur » de l’écrivain Zdeněk Mahler qui travaille sur ce thème depuis 1960. Le film qui est en train

A l’occasion de la parution en tchèque de Heydrich et la Solution finale, aux éditions Domino, l’historien Edouard Husson est venu présenter son livre, lundi dernier, à l’Institut français de Prague. Nous l’avons rencontré et nous diffuserons cet entretien dans une émission en deux parties. Aujourd’hui, nous revenons sur un aspect mal connu du projet nazi : le sort réservé aux Tchèques et aux populations d’Europe centrale et orientale après la guerre.

Le 9 mai 1945, Dunkerque a été la dernière ville française libérée par les troupes alliées, parmi lesquelles figurait la brigade blindée indépendante tchécoslovaque. 180 soldats tchécoslovaques sont morts à Dunkerque lors des combats en 1944 et 1945. Tandis que la ville célèbre cette année le 70e anniversaire de l’Opération Dynamo et de la Bataille de Dunkerque, elle a profité de l’occasion pour rendre hommage aux combattants tchèques, parfois considérés comme les oubliés de l’histoire. Pour la première fois depuis 1945, les Dunkerquois ont donc accueilli

Des milliers de personnes se sont recueillies, ce dimanche à Prague, à la mémoire des soldats de l’Armée rouge tombés dans les combats de la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Parmi ceux qui se sont rendus au cimetière d’honneur de Prague-Olšany où reposent ces soldats il y avait beaucoup de ressortissants russes. Parmi les personnalités politiques qui ont rendu hommage à ces soldats et ont déposé des gerbes devant leur monument il y a eu, entre autres, la ministre de la Justice Daniela Kovářová, le chef du Parti communiste de Bohême et de Moravie Vojtěch Filip, et le vice président de la Commission des Affaires étrangères du Sénat Pavel Svoboda.

Le 9 mai, Václav Klaus participera aux célébrations qui se tiendront à Moscou à l’occasion du 65e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Le chef de l’Etat tchèque a accepté l’invitation de son homologue russe Dimitri Medvedev. Pour commémorer la victoire de l’Armée rouge contre l’Allemagne nazie, le Kremlin a invité en priorité les représentants des anciennes Républiques soviétiques devenues membres de la Communauté des Etats indépendants (CEI) après l’éclatement de l’URSS en 1990. Les responsables des autres pays, dont fait partie la République tchèque, sont également les bienvenus. La Chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy seront eux aussi présents.