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Dans le contexte de la Journée internationale de l'Holocauste, le 27 janvier dernier, nous revenons dans ces Chapitres, sur la tragédie des Juifs tchèques. Dans ce numéro, nous nous intéresserons aux Juifs tchèques du dehors : les exilés, rattrapés par la persécution ou les évadés, rares, qui purent y échapper...

La Tchéquie a commémoré la Journée de la mémoire des victimes de l'holocauste. A un rassemblement au Sénat, son président Premysl Sobotka a mis en garde devant les manifestation d'antisémitisme, de haine, de répression des droits de l'homme et des libertés des minorités et devant le négationnisme de l'holocauste qui a fait 6 millions de victimes.

Le 27 janvier est la Journée de la mémoire des victimes de l'holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité. Elle commémore la libération du camp d'extermination, Auschwitz où plus d'un million de personnes, dont la plupart des Juifs, ont péri. Le 27 janvier 2005, à l'occasion du 60e anniversaire de la libération d'Auschwitz, une plaque a été dévoilée dans la synagogue Pinkas à Prague, en hommage aux familles tchèques qui ont caché pendant la guerre les enfants juifs. Aujourd'hui, il ne vit que quelques dizaines de ces enfants juifs,

C'est un jugement sans précédent : un certain Antonin Cermak, 21 ans, est le premier Tchèque a avoir été condamné à une peine de prison pour avoir mis en cause l'holocauste.

Quinze mois de prison avec sursis pour Antonin Cermak, 21 ans. Tel est le verdict du tribunal municipal de Prague 1 qui l'a condamné pour la négation de l'holocauste, exprimée en octobre dernier, lors d'une manifestation de néo-nazis devant l'ambassade allemande de Prague contre la détention du négationniste Ernst Zündel.

Une brochure intitulée « Osvetim - fakta versus fikce » - « Auschwitz - les faits contre la fiction » a été envoyée ces derniers jours à plusieurs professeurs de collèges et lycées tchèques. Selon ses distributeurs, ce livre, qui nie le génocide des Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, propose « un regard très intéressant et nouveau sur l'histoire du XXe siècle ».

Le monument à la mémoire des victimes de l'holocauste a été dévoilé dans la ville d'Usti nad Labem, en Bohême du nord. Erigé à l'emplacement de l'ancien cimetière juif, le monument est dédié à plus de mille Juifs de cette ville qui n'ont pas survécu à l'holocauste.

Le Requiem de Terezin, un livre de Josef Bor, avait été publié en France au milieu des années 1960, mais était devenu impossible à trouver.

Une plaque commémorative a été dévoilée ce lundi à Kralupy nad Vltavou, en Bohême centrale, à la mémoire de soixante victimes juives de l'Holocauste, originaires de cette ville. Plus de 150 Juifs des communes environnantes ont également péri dans des camps de concentration nazis. La plaque est apposée sur la façade de l'ancienne synagogue de Kralupy nad Vltavou, aujourd'hui siège de l'Eglise hussite tchécoslovaque.

Simon Wiesenthal... Les quotidiens tchèques ont consacré des pages entières à la personnalité et à la mission du « chasseur des nazis » planétairement connu, dont la vie incarne, toujours selon la presse, « le destin de l'Europe centrale au XXe siècle ». Simon Wiesenthal, grâce à qui pas moins de 1 100 criminels de guerre ont été capturés, s'est éteint, mardi, à Vienne, ville où ce natif de l'est de la Pologne a choisi de vivre et qui n'est pas loin d'une autre capitale qui lui était chère, Prague.