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La Déclaration de Terezín, signée le 30 juin par 46 pays qui ont pris l’engagement moral de poursuivre le processus de réparation des biens juifs spoliés pendant la Shoah, a suscité les premières réactions. Pour Lisbeth Popperová, fille du banquier juif Jiří Popper chassé de sa villa somptueuse dans le 6e arrondissement de Prague, la déclaration représente un certain espoir pour obtenir gain de cause dans sa plainte déposée contre l’Etat tchèque et la Fédération de Russie sur la restitution de la villa de son père, où siège actuellement

La conférence sur le sort des biens des victimes de l’Holocauste s’est terminée mardi avec la signature de la Déclaration de Terezín par les représentants d’une cinquantaine de pays. Retour sur ce dernier événement important de la présidence tchèque de l’Union européenne.

Plus de soixante ans après la fin de la seconde guerre mondiale, 46 pays se sont engagés à poursuivre le processus de réparation des spoliations subies par les Juifs pendant le régime nazi, dans une déclaration finale publiée lundi à Prague. Cette déclaration appelle notamment à "rectifier les conséquences des saisies illégales de propriétés, comme les confiscations et les ventes forcées (...) qui ont accompagné les persécutions de ces personnes innocentes" par les nazis. Fruit de long mois de discussions, la déclaration dite de "Terezin" a été finalisée au cours d'une conférence organisée à Prague depuis vendredi par la présidence tchèque de l'UE.

Inaugurée solennellement vendredi soir au palais Žofín à Prague, en présence du titulaire du prix Nobel de la paix Elie Wiese, la Conférence internationale sur le sort des biens des victimes de l’Holocauste se poursuit par des travaux dans des groupes thématiques. La conférence qui dura cinq jours se propose d'encourager notamment l'éducation concernant l'holocauste et le développement des programmes sociaux pour ses victimes. La participation de représentants de 49 pays, d’organisations non gouvernementales et de spécialistes est prévue.

Dès ce vendredi et jusqu'au 30 juin, Prague et Terezín accueillent la Conférence internationale sur le sort des biens des victimes de l’Holocauste. La participation de représentants de 49 pays, d’organisations non gouvernementales et de spécialistes est attendue. L’ouverture solennelle de la conférence, ce vendredi 26 juin au palais Žofín à Prague, a été faite en présence du titulaire du prix Nobel de la paix Elie Wiesel, de l’ancienne présidente du Parlement européen Simone Veil et du ministre tchèque des Affaires européennes, Štefan Füle. Est également invitée à la conférence l’ancienne secrétaire d’État américain aux Affaires étrangères, Madeleine Albright.

C’est ce vendredi qu’a commencé à Prague la Conférence internationale sur le sort des biens des victimes de l’Holocauste. Une conférence à laquelle participent les représentants d’une cinquantaine de pays et qui devrait, entre autres, permettre d’évaluer les progrès accomplis depuis la conférence précédente, tenue à Washington en 1998, notamment dans le domaine des restitutions et indemnisations.

Prague et Terezín accueillent du 26 au 30 juin la Conférence internationale sur le sort des biens des victimes de l’Holocauste. La participation de représentants de 49 pays, d’organisations non gouvernementales et de spécialistes est attendue. L’ouverture solennelle de la conférence, le vendredi 26 juin au palais Žofín à Prague, se fera en présence du titulaire du prix Nobel de la paix Elie Wiesel, de l’ancienne présidente du Parlement européen Simone Veil et du ministre tchèque des Affaires européennes, Štefan Füle. Est également invitée à la conférence l’ancienne secrétaire d’État américain aux Affaires étrangères, Madeleine Albright.

La République tchèque devrait faire un don de deux millions de couronnes (environ 75 000 euros) à la Pologne, répondant ainsi à l’appel à l’aide internationale lancé par Varsovie pour la préservation du camp de concentration d’Auschwitz. Le gouvernement débattra lundi de la proposition faite par la ministre de la Défense, Vlasta Parkanová. Le gouvernement polonais a estimé à 100 millions d’euros le montant de la somme nécessaire à la préservation du camp de la mort d’Auschwitz-Birkenau menacé d’effondrement à terme. L’Allemagne a déjà répondu à cet appel avec un don d’un million d’euros et a promis de consacrer une partie de son prochain budget aux travaux de restauration et d’entretien des baraquements.

La lecture symbolique de 100 noms de Juifs péri dans le ghetto de Terezín a eu lieu ce mardi au Musée du ghetto de Terezín, dans le cadre de la commémoration de la journée de la Shoah qui est un rappel du début du soulèvement dans le ghetto de Varsovie, en 1943. La cérémonie commémorative en hommage aux Juifs ayant trouvé la mort à Terezín a lieu depuis 1991. Le vice-premier ministre démissionnaire Alexandr Vondra qui a participé à la cérémonie, a souligné la nécessité de rappeler la mémoire des 6 millions de victimes juives, à la lumière des déclarations négationnistes ou celles tenues lundi par le président iranien. Entre 1941 et 1945, les nazis ont déporté à Terezín 155 000 Juifs d’Europe. 35 000 d’entre eux y ont trouvé la mort.

« Bonjour, êtes-vous Anny Stern ? De Tchécoslovaquie ? J’ai un paquet pour vous de la part de votre mère ». New York. Les années 1970. Anny Stern reçoit un coup de téléphone d’un inconnu. Il lui remettra un petit carnet de feuillets jaunis, cousus ensemble, enveloppés dans du papier kraft. A l’intérieur de ce cahier fragile : des recettes de cuisine que Minna Pächter, la mère d’Anny Stern, a rédigées, avant sa mort, alors qu’elle était internée dans le camp de Terezin pendant la Deuxième guerre mondiale.