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Quand éclate la Première Guerre mondiale à l’été 1914, personne n’imagine que la boucherie qui va ensanglanter le Vieux Continent aura pour conséquence notamment le démantèlement de l’Autriche-Hongrie et, sur ses ruines, l’apparition d’un Etat tel que la Tchécoslovaquie. Cette union des peuples tchèque et slovaque apparaît surprenante au regard de leur histoire, eux qui n’avaient jamais ou presque disposé d’un pays commun. A l’occasion du 96e anniversaire de la proclamation de l’indépendance de la Tchécoslovaquie, le 28 octobre 1918, Radio Prague

A l’occasion de la fête nationale du 28 octobre, le président de la République Miloš Zeman s’apprête à récompenser le Premier ministre slovaque, Robert Fico. Selon le quotidien Mlada fronta Dnes (MFD), qui a révélé l’information, Robert Fico se trouve parmi les invités à la cérémonie, qui se tiendra ce mardi dans la salle Vladislav au Château de Prague. Même si on ignore encore quel type de distinction le Premier ministre slovaque devrait se voir attribué, la décoration est censée être un signe de remerciement, notamment pour les relations de bon voisinage entre les deux pays. Parmi les autre récompensés figurent également le réalisateur Roberta Sedláček et l’aventurier et voyageur Miroslav Zikmund. La cérémonie se tiendra à l’occasion de la fête nationale, le 28 octobre, date marquant la création de la Tchécoslovaquie.

A l'approche du 96e anniversaire de la création de la République tchécoslovaque, le 28 octobre, retour sur les événements qui ont précédé cet acte en 1918 : le 14 octobre, Edvard Benes annonce à Paris la création d'un gouvernement tchécoslovaque provisoire. Le même jour, à Prague, la grève générale est lancée par le conseil national tchécoslovaque.

Ce vendredi marque le centième anniversaire de la création du premier bataillon de légionnaires tchèques sur le sol français, la Compagnie Nazdar ou « rota nazdar ». A cette occasion, Radio Prague vous propose la rediffusion d’extraits d’un entretien réalisé par Jaroslava Gissübelová avec Antoine Marès. Détenteur de la chaire d’histoire d’Europe centrale à la Sorbonne et spécialiste des pays tchèques, il était d’abord revenu sur la décision du président français Raymond Poincaré de signer un décret reconnaissant ces légions tchécoslovaques créées

Presque 350 jeunes soldats, hommes et femmes, ont prêté serment devant le président Miloš Zeman ce lundi, jour de la fête nationale. Le chef de l’Etat a apprécié leur engagement au service de l’Etat. Il leur a félicité pour l’assistance pendant les inondations et a promis de rendre visite aux soldats tchèques en Afghanistan. Ce même jour, neuf hommes ont été promus au rang des généraux, parmi eux, les vétérans de la Seconde Guerre mondiale, Alexandr Beer et Jaroslav Klimeš, le président de la police Martin Červíček ou le directeur du système pénitentiaire tchèque Petr Dohnal.

La République tchèque célèbre ce lundi 28 octobre 95 ans depuis la création de la Tchécoslovaquie après la Première Guerre mondiale (à la différence de la Slovaquie où cette fête n’a pas été maintenue). Plusieurs actes de commémoration ont eu lieu ce jour-ci. De plus, les palais des deux chambres du Parlement se sont ouverts aux visiteurs ainsi que la résidence du maire de Prague à la place Mariánské ou encore la villa de Kramář, siège du Premier ministre. La Maison municipale de Prague (Obecní dům), où l’indépendance du pays a été proclamée, a également ouvert ces portes à cette occasion. Dans la soirée, le président Miloš Zeman a décerné 29 décorations d’Etat, notamment au philosophe Erazim Kohák, dramaturge et acteur Jiří Suchý, l’actrice Jiřína Bohdalová, laquelle a ouvertement soutenu le chef de l’Etat lors de sa campagne électorale. Parmi les autres personnalités décorées se trouve Miroslav Grégr qui était le ministre de l’Industrie dans le gouvernement de Zeman. En revanche, le musicien Vladimír Mišík a refusé la médaille car il est en désaccord avec les démarches du chef de l’Etat.

A l’occasion de la fête nationale du 28 octobre, un défilé de l’équipement de l’armée de terre tchèque est prévu pour la journée de lundi. Mais avant cela, l’équipement militaire historique ainsi qu'un équipement plus moderne est à voir à la place Hradčanské à la proximité du Château de Prague. Parmi les chars d’assaut et les voitures blindées des forces de l’ordre se distingue une curiosité : la maquette de l’avion de chasse JAS-39 Gripen. L’armée tchèque souhaite montrer aux visiteurs le renouvellement de son matériel depuis sa création il y a vingt ans.

La commémoration de la fête nationale tchèque du 28 octobre reste un sujet de controverse. La cérémonie qui se tient au Château de Prague se fera cette année en l'absence de vingt recteurs sur vingt-huit. Les recteurs réagissent par solidarité à l’exclusion de deux d’entre eux par le chef de l’Etat Miloš Zeman en conséquence de différends d’ordre personnel. En revanche, le recteur de l’Université Jan Evangelista Purkyně en Bohême du Nord, René Wokoun, a, à son tour, maintenu sa participation à la cérémonie au Château. En réaction, ce samedi, six doyens sur sept de la même université ont manifesté leur soutien aux recteurs ayant décliné l’invitation. Plusieurs maires des villes ont réagi de la même manière, parmi les invités présents à la fête ne figurera pas non plus Tomáš Hudeček, maire de Prague.

La commémoration de la fête nationale tchèque du 28 octobre qui se tient traditionnellement au Château de Prague se fera cette année en absence de la majorité des recteurs des universités publiques. La Chambre des recteurs l’a affirmé en réaction aux invitations sélectives du chef de l’Etat Miloš Zeman. Ainsi, aucune invitation n’est parvenue au recteur de la seconde plus grande université tchèque, l’université Masaryk à Brno, Mikuláš Bek. Le président s'est justifié en rappelant que Mikuláš Bek avait refusé d’organiser une conférence lors de sa visite dans la région par crainte qu’il s’agissait d’une campagne électorale dissimulée en faveur du Parti des droits des citoyens (SPOZ), dont le chef de l’Etat est fondateur et président d’honneur. De la même manière, Libor Grubhoffer, recteur de l’Université de Bohême du Sud, n’a pas non plus été invité, n’ayant pas participé à la cérémonie de nomination des professeurs, par solidarité avec Martin Putna que le chef de l’Etat a refusé de promouvoir au rang de professeur. La Chambre des recteurs critique le fait que le chef de l’Etat n'ait pas respecté la tradition selon laquelle, depuis 23 ans, tous les recteurs sont présents à la cérémonie de la fête nationale.

A l'approche du 95e anniversaire de la création de la République tchécoslovaque, le 28 octobre, retour sur les événements qui ont précédé cet acte en 1918 : le 14 octobre, Edvard Benes annonce à Paris la création d'un gouvernement tchécoslovaque provisoire. Le même jour, à Prague, la grève générale est lancée par le conseil national tchécoslovaque.