Au cours des dix dernières années, les attaques contre le personnel
humanitaire se sont multipliées dans le monde. C’est ce qu’a déclaré
Micheala Stachová de la charité de l’Eglise évangélique des frères
tchèques, ce jeudi, à une conférence de presse organisée à
l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire prévue pour
le 19 août. Selon les statistiques, un travailleur humanitaire est visé
toutes les vingt heures et il ne s’agit plus d’événements dus au
hasard, mais d’attaques ciblées. L’ONG Člověk v tísni (L’Homme en
détresse) est active en Afghanistan, en Birmanie ou à l’est de
l’Ukraine. Selon un des coordinateurs, Marek Štys, les travailleurs sont
le plus souvent soupçonnés d’avoir un parti pris dans le conflit. A
cause du risque sécuritaire, l’organisation Médecins Sans Frontières a
dû fermer un de ses hôpitaux en République centrafricaine, a remarqué
son collaborateur tchèque Ondřej Horváth.