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« Des sangsues pour le budget de l’Etat », c’est ainsi que le chef de l’Etat Miloš Zeman a pu qualifier les organisations à but non lucratif, souvent accusées également d’avoir des activités politiques. Face aux idées reçues, le site d’informations HlídacíPes.org a publié ce lundi un article pour appréhender la réalité des aides publiques consacrées à ce secteur.

Un employé syrien de l'ONG tchèque Člověk v tísni ("L'Homme dans la détresse", en français) est décédé samedi non loin d'Alep. C'est la cinquième victime issue des rangs de l'organisation depuis quatre ans que celle-ci est active en Syrie. L'employé disparu samedi travaillait comme coordinateur local pour l'ONG à Alep. Il a disparu avec plusieurs membres de sa famille dans un bombardement qui a touché sa maison. "Les attaques contre des habitants civils sont malheureusement devenues un élément de cette guerre et elles n'ont fait que s’intensifier durant ces derniers mois", a commenté Tomáš Kocián, le coordinateur de l'aide en Syrie pour l'organisation Člověk v tísni.

Après la folie du Black Friday et du Cyber Monday, journées de promotion devenues aussi populaires en République tchèque que dans le reste du monde, l’heure est au « Giving Tuesday ». Apparue aux Etats-Unis il y a cinq ans, l’opération « Mardi, je donne » est une initiative mondiale dédiée à la solidarité qui s’impose pour la première fois en République tchèque. Ce mardi 29 novembre tout un chacun est invité à s’engager, en faisant un don ou en soutenant le projet d’une association.

Une des plus importantes ONG en Europe centrale, l’organisation humanitaire tchèque « Člověk v tísni » (People in need ou L’homme en détresse) a été contrainte de quitter la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine. Dernière ONG active sur ce territoire, elle a été accusée par les autorités séparatistes pro-russes de pratiques de corruption et d’abus de confiance. A l’approche de l’hiver, le départ de l’ONG met en danger des dizaines de milliers de personnes touchées par les hostilités et qui profitaient jusqu’à présent de l’aide humanitaire

Depuis vendredi, l'organisation humanitaire tchèque Člověk v tísni (People in need) est interdite d'exercer à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, une région contrôlée par les séparatistes pro-russes. Comme annoncé par son directeur Šimon Pánek, l'ONG s'est vue retirer son accréditation vendredi après-midi par les autorités de la république populaire autoproclamée de Donetsk. People in need a été accusée, entre autres, d'avoir « ignoré systématiquement les règles de distribution de l'aide humanitaire » et d'avoir exercé un « travail destructeur ». People in need était la dernière ONG active dans l'est de l'Ukraine, elle apportait son aide à plusieurs centaines de milliers de personnes affectées par le conflit entre les forces gouvernementales et les séparatistes.

Un groupe de quatre Tchèques et six Slovaques s’est vu attaquer et voler en Ethiopie du Sud. Pendant l’incident qui s’est produit le 7 novembre dernier, les agresseurs ont fusillé le chauffeur éthiopien qui accompaignait le groupe et ont blessé une citoyenne slovaque. Les Tchèques en sont sortis indemnes et sont déjà de retour dans leur patrie, a annoncé ce samedi Irena Valentová du ministère des Affaires étrangères. A la fin du mois d’octobre, le ministère a recommendé à des voyageurs tchèques de ne pas se rendre dans le pays qui est, à cause de l’aggravation de la situation sécuritaire, en état d’urgence.

Les destins des personnes qui ont été contraintes, pour différentes raisons, de quitter la Tchécoslovaquie sont au cœur de la huitième édition du projet « Histoires de l’injustice – un mois de cinéma dans les écoles », qui démarre ce mardi. Destiné aux élèves de quelque 600 écoles primaires et secondaires, le projet vise à familiariser les enfants tchèques avec différents événements historiques à travers des documentaires et des débats avec des témoins. Comme d’habitude, un prix sera décerné à trois victimes de différentes formes d’oppression, proposées et choisies par des élèves eux-mêmes. La cérémonie de remise des prix se tient ce mardi soir, en présence du Premier ministre Bohuslav Sobotka et du ministre de la Culture Daniel Herman. A cette occasion, un nouveau livre intitulé « Le Communisme au cœur de l’Europe » sera également présenté.

Si la tendance des années précédentes se poursuit, un écolier tchèque entrant à l'école primaire sur cent redoublera cette année. C'est ce dont fait état un rapport réalisé par l'ONG Člověk v tísni. D'après ce document présenté ce jeudi, jour de la rentrée des classes, les enfants les plus menacés par l'échec scolaire sont ceux issus de familles où les parents sont les moins diplômés. L'ONG estime qu'un effort doit être fait sur l'éducation préscolaire pour prévenir les difficultés de ces élèves. Durant l'année scolaire 2015/2016, 118 000 enfants sont entrés à l'école primaire et parmi eux 1 284 ont redoublé, une proportion similaire aux années précédentes. "Dans les pays scandinaves, mais également dans d'autres pays ouest-européens, l’habitude veut qu'on ne redouble pas à l'école primaire, encore moins au CP", explique Daniel Hüle, analyste pour Člověk v tísni.

En 2015, la République tchèque a débloqué 5 milliards de couronnes d'aide au développement, soit environ 180 millions d'euros. Une information de l'Agence tchèque du développement qui a présenté ce vendredi son rapport d'activité pour l'année passée. Parmi les projets financés par cette aide, l'aménagement d'un accès à l'eau potable dans une région d'Ethiopie, des programmes d'enseignement destinés à de jeunes Palestiniens ou encore un programme de soutien aux agriculteurs en Afghanistan. Selon le vice-ministre des Affaires étrangères Martin Tlapa, l'intérêt des entreprises tchèques pour participer financièrement à des opérations de développement a tendance à croître, mais reste bien en-deçà en comparaison avec d'autres pays de l'Union européenne.

Le 18e festival du film sur les droits de l’Homme One World, organisé par l’ONG tchèque People In Need, s’est ouvert à Prague lundi et s’achèvera le 16 mars prochain. La cérémonie d’ouverture a été l’occasion de remettre le prix Homo Homini à des défenseurs des droits de l’Homme : cette année, c’est un prix collectif qui a été décerné à onze dissidents cubains qui luttent pour les libertés humaines dans leur pays. De nombreux invités sont présents pour cette nouvelle édition du plus grand festival du genre en Europe centrale et orientale, dont le