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Le 1er mai, la Fête du travail est célébrée depuis plus de 100 ans. En Tchéquie, il n’y a plus, depuis la chute du communisme, de grandes manifestations et de défilé. La Fête du travail est surtout l’affaire des partis de gauche qui en profitent pour présenter leurs revendications. A Prague et dans d’autres villes tchèques, les néonazis et les nationalistes ont profité du 1er mai pour protester contre le communisme et le marxisme. Dans la matinée déjà, le Parti ouvrier, d’orientation nationaliste, a organisé une manifestation à laquelle ont participé dans les 800 sympathisants. Les sociaux-démocrates se sont retrouvés cet après-midi au Parc des expositions, devant la fontaine Krizik. Ils ont succédé ainsi à quelque 2000 communistes et sympathisants qui avaient occupé les lieux avant eux. Les partis de la droite tchèque considère le 1er mai comme la fête du retour du printemps et de l’amour. Le Parti civique démocrate qui conduit la coalition gouvernementale, a appelé à un rassemblement sur la colline de Petřín, Les participants ont pu y monter gratuitement par le funiculaire, tout comme sur la copie de la Tour Eiffel ou entrer dans le petit palais des glaces. Les anarchistes se sont rassemblés traditionnellement sur l’Ile des Tireurs, au centre de Prague, pour rappeler l’assassinat des syndicalistes de Chicago. Ensuite ils se sont rendus sur le Pré de l’empereur pour participer à un festival contre le racisme. Des manifestations des partis de gauche et de l’extrème droite surtout, mais aussi d’autres formations politiques ont eu lieu un peu partout en Tchéquie, les plus importantes dans la seconde ville de Tchéquie, Brno, où la police a même saisi des drapeaux rouges au marteau et à la faucille qui étaient brandis par les communistes.