Les droits de l’homme ont fait partie des priorités de la diplomatie
tchèque et continueront de l’être à l’avenir. L’année 1989 a
constitué un redémarrage après quarante ans de dictature communiste,
l’intégration des structures occidentales devant alors une priorité.
C’est ce qu’a indiqué le ministre des Affaires étrangères, le
social-démocrate Tomáš Petříček, lors de « L’Après-midi avec la
diplomatie tchèque », qui s’est tenu vendredi.
« La tradition diplomatique de la Première République (tchécoslovaque,
entre 1918 et 1939) était très forte, mais nous sommes repartis de zéro
après la révolution », a expliqué le ministre. « Les quarante années
de régime communiste ont eu un coût aussi pour la politique étrangère.
Néanmoins, notre pays sait aujourd’hui qui sont nos amis et qui
représente un danger. » Toujours selon Tomáš Petříček, l’adhésion
à l’OTAN et à l’Union européenne, qui constituent une garantie pour
la sécurité du pays, sont les deux principaux tournants de la politique
extérieure de la République tchèque depuis la révolution en 1989, dont
la protection des droits de l’homme est indissociable.