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L’ambassade d’Allemagne à Prague sera ouverte au public ce jeudi à l’occasion du 25e anniversaire cette année de l’exode massif de milliers de ressortissants de la RDA fuyant le régime Erich Honecker pour aller s’installer en RFA via Prague. Plusieurs milliers d’Allemands de l’Est avaient alors trouvé refuge dans les jardins de l’ambassade de l’Allemagne de l’Ouest avant finalement que les autorités est-allemandes ne les autorisent à émigrer dans le pays voisin. Cette décision avait contribué à la chute du Mur de Berlin peu de temps après. Pendant l’été 1989, plusieurs vagues de fugitifs est-allemands avaient envahi les locaux de la représentation diplomatique de la RFA à Prague, dans le quartier de Malá Strana, pour y demander l’asile et une autorisation de partir en Allemagne de l’Ouest. A l’occasion de cette journée Portes ouvertes, des acteurs des événements de l’époque seront présents pour témoigner et plusieurs autres manifestations sont également prévues en présence de différentes personnalités tchèques dont la carrière est liée à l’Allemagne.

Le président tchèque Miloš Zeman doit participer aux cérémonies commémorant le 25e anniversaire de la chute des régimes communistes en l'Allemagne et dans les pays du groupe de Visegrád (la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie et la République tchèque). Le porte-parole du service des affaires étrangères du Château de Prague, siège de la présidence tchèque, a confirmé cette information à l'agence de presse ČTK. Les cérémonies se dérouleront dans les capitales des pays suscités sauf en Allemagne. Cet événement y sera organisé dans la ville de Leipzig, où d'importantes manifestations contre les dirigeants de la R.D.A. se déroulèrent en 1989. En République tchèque, la cérémonie aura lieu le 17 novembre, jour anniversaire du début de la Révolution de velours.

Professeur en sciences politiques à l'Université libre de Bruxelles où il est également le Doyen de la Faculté des Sciences sociales et politiques, Jean-Michel De Waele est notamment un spécialiste des régimes politiques d'Europe centrale. Son travail de thèse a ainsi été consacré à l'étude de l'émergence des partis politiques après la chute des régimes communistes dans les pays de la région. Au micro de Radio Prague, Jean-Michel De Waele raconte les processus de rétablissements de la démocratie en Europe centrale et plus précisément en République

Ancien haut fonctionnaire du Parti communiste tchécoslovaque (KSČ) et symbole de la répression brutale des premières manifestations contre le régime en 1988 et en novembre 1989, Miroslav Štěpán est mort samedi, des suites d’un cancer. Il était âgé de 68 ans. Avec lui, c’est une des nombreuses pages, sombres, de l’histoire contemporaine tchèque qui se referme.

Parmi tous les habitants des pays d’Europe centrale, ce sont les Polonais qui ont accueilli de façon la plus positive le changement du régime politique en 1989. 71% d’entre eux déclarent que ce changement a payé. La République tchèque se trouve en deuxième place : 63% de ses habitants sont du même avis. En Slovaquie, ils ne sont plus que 56% à penser la même chose. Les plus sceptiques à cet égard sont toutefois les Hongrois : seuls 48% d’entre eux pensent que le changement de régime politique en 1989 a eu des effets positifs. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par les organisations partenaires du groupe CEORG (Central European Opinion Research Group). En République tchèque, l’enquête a été réalisée par le Centre pour l’étude de l’opinion publique (CVVM).

Ce 16 janvier 2014 marque les 45 ans depuis l’immolation par le feu à Prague en 1969 de Jan Palach, étudiant en philosophie qui, par son geste, a protesté contre l’inaction des citoyens tchécoslovaques face à l’occupation du pays par les forces du pacte de Varsovie depuis août 1968. Vingt ans plus tard, entre les 15 et 20 janvier 1989, les citoyens tchécoslovaques ont amorcé leur révolte contre le régime communiste de façon plus intense. Journaliste, interprète et ancienne dissidente, Petruška Šustrová est revenue au micro de Radio Prague sur l’atmosphère

Le 24e anniversaire de la révolution de Velours, dont la première manifestation, le 17 novembre 1989, a constitué le point de départ du processus ayant abouti à la chute du régime communiste dans l’ancienne Tchécoslovaquie, a trouvé un large écho dans la presse de la semaine écoulée. Par ailleurs, dans les pages économiques, des analyses se sont penchées sur des données peu favorables concernant le taux de croissance en République tchèque.

Le 17 novembre, c’est le jour de la fête nationale « Journée de lutte pour la liberté et la démocratie » commémorant la révolution de Velours qui a marqué la fin du régime communiste dans l’ancienne Tchécoslovaquie. Ce dimanche, vingt-quatre ans se sont écoulés depuis la chute de ce régime et plusieurs événements marque cet anniversaire. Les Tchèques se rappellent de la journée du 17 novembre également en référence à l’année 1939, quand les nazis ont tué d’un coup de feu un jeune étudiant en médecine, Jan Opletal (le 11 novembre 1939). Suite à son enterrement, transformé en une manifestation contre les occupants nazis, neuf étudiants ont été exécutés le 17 novembre. Ce matin, l’association des Combattants pour la liberté et les étudiants se sont rassemblés en sa mémoire. L’association Fór_um, qui réunit une vingtaine d’ONG, a organisé pour la deuxième fois un défilé du carnaval satirique. Le cardinal et archevêque de Prague, Dominik Duka a dédié une messe aux prisonniers politiques du régime communiste. Cinq cent personnes se sont réunies pour manifester contre un défilé des sympathisants de l’extrême droite. Les effectifs renforcés de la police ont veillé à ce les deux groupes ne se rencontrent pas.

Le 17 novembre dernier, jour de fête nationale commémorant le début de la révolution de velours, plus de 20 000 manifestants se sont rassemblés à Prague à l’appel de la plate-forme « Stop vládě » (Stop au gouvernement), pour protester contre la politique d’austérité menée dans le pays. Parmi eux se trouvait un Québécois, Jérémie Bédard-Wien, un des militants très actifs au sein du mouvement de protestation étudiante qui a agité la province canadienne tout au long cette année. Au micro de Radio Prague, il est revenu sur sa participation à la manifestation

Après le succès des partis de gauche aux élections régionales et sénatoriales partielles d’octobre dernier, les tractations s’achèvent en vue de former les coalitions politiques qui doivent administrer les régions. Et les sociaux-démocrates ont accepté, dans de nombreux cas, de collaborer avec les communistes, ce qui n’est pas du goût de certains citoyens qui ont décidé d’exprimer leur mécontentement dans la rue. La dernière manifestation en date s’est déroulée samedi à České Budějovice où une membre du Parti communiste a été nommée conseillère à