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Dans un communiqué rendu public ce vendredi, le parti communiste considère que la Révolution de velours a été une opportunité manquée, les changements apportés après 1989 ne pouvant selon lui pas être appréciés comme des succès. Pour cette formation politique, qui continue de rassembler un nombre conséquent d'électeurs à chaque scrutin, la République tchèque est aujourd'hui dirigée par "une oligarchie de la propriété" qui n'a que faire de l'intérêt des citoyens. Dans ce document élaboré à l'occasion du 25e anniversaire du mouvement qui entraîna la chute du régime communiste, le parti estime que les espoirs qu'il portait n'ont pour la plupart pas été suivis d'effet et que les Tchèques bénéficiaient d'une sécurité sociale, en termes de logement et de travail, plus importante avant 1989. Enfin, les communistes critiquent la division de la Tchécoslovaquie sans la tenue d'un référendum et l'adhésion de la Tchéquie à l'OTAN.

Cette semaine, pratiquement tous les grands périodiques locaux ont évoqué dans leurs pages le 25ème anniversaire de la révolution de Velours, en rappelant des moments intéressants qui y sont liés, en interrogeant certains de ses protagonistes, en dressant des bilans ou en lançant à ce sujet des enquêtes. Dans un article consacré aux festivités qui se préparent à cette occasion aux Etats-Unis, son auteur explique pourquoi le grand compositeur tchèque Antonín Dvořák est très proche des Américains, tout comme l’est l’ex-président tchèque Václav Havel.

Le jour du 25e anniversaire de la Révolution de velours, le 17 novembre prochain, le cinéma pragois Světozor va projeter le cycle de films du réalisateur Robert Sedláček, « Un siècle tchèque », qui avait été uniquement diffusé à la télévision tchèque quelques mois auparavant. C’est dans le cadre du ‘Festival de liberté’, et précisément à l’initiative de la télévision tchèque, que cette présentation titanesque de neuf films, relatant l’histoire du XXe siècle de la Tchécoslovaquie et de la République tchèque, sera projetée sur grand écran en une journée entière. L’entrée est libre.

Des sociologues tchèques et slovaques ont réalisé une étude sur la perception du changement social survenu après novembre 1989. Les résultats de cette étude publiée ce mardi révèlent qu’environ deux tiers des Tchèques interrogés considèrent que la Révolution de velours en valait la peine. Toutefois, les Slovaques se montrent plus critiques à cet égard, car seuls 58% voient cet événement positivement.

Alors que les Tchèques s’apprêtent à fêter le 25e anniversaire de la Révolution de velours, Radio Prague a choisi de s'intéresser à une des places emblématiques de cet événement, la place Venceslas. Cette place aux allures d’avenue et aux dimensions exceptionnelles, est l’un des symboles de la ville et a constitué un théâtre majeur et récurrent de l’histoire contemporaine tchèque, du renouveau patriotique tchèque du XIXème siècle aux manifestations qui emportèrent le régime communiste en 1989…

Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées ce mardi dans la ville de Teplice (Bohême du Nord) en souvenir du 25e anniversaire du début des manifestations écologiques, qui avaient précédé les manifestations de masse conduisant à la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie en novembre et décembre 1989. Sur la place Beneš, les habitants de Teplice ont notamment célébré des deux personnes clés de ces manifestations, à savoir le principal initiateur de celles-ci, l’étudiant Zbyšek Jindra, et l’ancien militant écologique Lubomír Voleník, qui est par la suite devenu le président de la Cour suprême des comptes. Le 12 novembre 1989, Lubomír Voleník avait rédigé une pétition exigeant de la direction de la ville l’organisation d’un rassemblement citoyen afin de traiter de la question de l’environnement.

Deux tiers des Tchèques sont convaincus que le changement social survenu en novembre 1989, valait la peine. Toutefois, les Slovaques sont plus critiques à cet égard, car seuls 58% d’entre eux se sont prononcés de façon positive. La Révolution de velours est également l’un des événements les mieux perçus dans l’histoire tchèque. Seule la Première République tchécoslovaque devance l’évènement de la Révolution de velours. Les résultats de cette enquête ont été publiés ce mardi par le Centre pour l’étude de l’opinion publique (CVVM), par l’Institut sociologique de l’Académie des sciences et par l’Institut des affaires publiques Bratislava.

A l’approche des commémorations des vingt-cinq ans de la Révolution de velours du 17 novembre, de nombreuses célébrations, conférences et évènements culturels, se tiendront non seulement en République tchèque, mais également dans près de vingt-deux villes du monde entier. Le réseau des Centres tchèques, soutenu par les ministères des Affaires étrangères et de la Culture, est impliqué à travers trois continents, l’Europe, l’Asie et l’Amérique, dans ces cérémonies internationales, qui ont pour ambition de refléter le quart de siècle de liberté.

Alors que Tchèques et Slovaques s’apprêtent à célébrer lundi prochain le 25e anniversaire de la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie, 43% des Tchèques affirment que le 17 novembre, jour de fête nationale, ne représente pour eux qu’un jour férié parmi d’autres. Selon un sondage commandé par l’hebdomadaire Týden, la majorité d’entre eux (84%) savent que le 17 novembre est célébré en souvenir de la révolution de 1989. Toutefois, 30% des personnes âgées de moins de 30 ans ne sont pas au courant. Par ailleurs, environ 60% des sondés estiment que l’on vit mieux en République tchèque aujourd’hui qu’avant 1989.

Plusieurs dizaines de manifestations culturelles et autres se tiendront tout au long de la semaine prochaine et jusqu’à la fin de l’année à Prague à l’occasion du 25e anniversaire de la révolution ayant abouti à la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie. Le 17 novembre, marqué par la tenue de la première manifestation étudiante en 1989, est jour de fête nationale en République tchèque et en Slovaquie. Vendredi, le programme du Festival de la liberté (Festival svobody) a été présenté aux médias. De nombreuses manifestations se tiendront au Palais Lucerna, sur la place Venceslas, lieu dont l’histoire est liée à celle de la famille de l’ancien président Václav Havel, grande figure de la révolution. La Radio tchèque participe activement au festival notamment à travers l’organisation d’un concert sur la place Venceslas le 17 novembre à l’affiche duquel figurent Michael Kocáb, Michal Prokop, Vladimír Merta ou encore Jaroslav Hutka.