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Il y a cent ans, le grand compositeur tchèque, Antonin Dvorak, nous quittait. A l'occasion de cet anniversaire, une série de concerts a été organisée à Prague. Un week-end intitulé Honneur à Antonin Dvorak. Au Rodolphinum, on exposait la partition originale de la Symphonie du Nouveau monde, l'une des oeuvres les plus connues du compositeur.

Dans une maisonnette de la banlieue de Pribram vit un certain Antonin Dvorak, 75 ans, géologue de profession. Depuis qu'il est en retraite, le petit-fils du compositeur voyage dans le monde, là où son aïeul a laissé des traces, et participe à toutes les manifestations consacrées au compositeur. Auteur de la généalogie de la famille Dvorak, dont un seul membre fait aujourd'hui de la musique, Antonin III pourrait nous parler de son grand-père pendant des heures...

"Vysoka est l'endroit qui m'est le plus cher au monde, je me sens très heureux ici: au milieu d'une forêt superbe, je passe les plus belles journées et je ne cesse d'apprécier le chant des oiseaux," a écrit, Antonin Dvorak, dans une lettre à son éditeur, Simrock.

Radoslav Kvapil est une vedette incontestée parmi les pianistes tchèques. On lui doit des enregistrements intégraux des oeuvres pour piano de Smetana, Janacek et de Dvorak.

"Les mélodies de la musique de Dvorak sont faciles à écouter, mais difficiles à interpréter. Ça n'arrête pas de me surprendre." Jiri Barta, violoncelliste. Dagmar Peckova, mezzo-soprano. Bohuslav Matousek, violoniste. Dès la fin du XIXe siècle, la musique d'Antonin Dvorak, disparu le 1er mai 1904, touche en plein coeur le public aux quatre coins du monde : aux Etats-Unis, au Japon, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en France et, évidemment, en République tchèque. La vie du compositeur, sa gloire et son bonheur familial, son séjour aux Etats-Unis,

Ce week-end, la République tchèque célébrera le centenaire de la mort de son génie musical, le compositeur Antonin Dvorak. Dimanche 2 mai, Radio Prague lui consacrera une émission spéciale. L'un des invités, le pianiste Radoslav Kvapil, à qui l'on doit l'enregistrement intégral de son oeuvre pour piano, parlera de l'accueil de la musique de Dvorak en France.

C'est une double fête qui débutera, dans une semaine, en République tchèque. Parallèlement à leur entrée dans l'Union européenne, les Tchèques, et notamment les Pragois, célébreront le centenaire de la mort du compositeur Antonin Dvorak. Une manifestation mise en place par des personnalités et institutions culturelles prestigieuses, un événement qui dépasse, tout comme l'oeuvre musicale de Dvorak, les frontières tchèques...

Deux invités marquent le concert donné, mardi, dans la salle du Rodolphinum, par l'Orchestre symphonique de la Radio tchèque : le chef d'orchestre canadien, Charles Olivieri-Munroe, et le violon tchèque, Vaclav Hudecek, solo du concert pour violon en La mineur d'Antonin Dvorak.

Le festival de musique, les Journées Smetana, qui se déroulent cette semaine à Plzen, chef-lieu de la Bohême occidentale, sera terminé, ce dimanche, par un concert qui aura pour vedette le baryton Ivan Kusnjer du Théâtre national. Il interprétera les Chants nocturnes de Smetana et les Chants bibliques de Dvorak.

Compositeur, pianiste, chef d'orchestre, chef de choeur, professeur de musique, critique musical et organisateur de la vie culturelle tchèque... autant de rôles qu'a joués, dans sa vie, Bedrich Smetana. Le 180e anniversaire de sa naissance fait, avec celui de la mort du chanteur Karel Kryl, la une de l'actualité culturelle de cette semaine.