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L’album des trios de Bohuslav Martinů enregistré par les artistes tchèques du Trio Smetana a été nominé au prix du BBC Music Magazine dans la catégorie de la musique de chambre. Le jury britannique ayant désigné trois candidats, le vainqueur sera choisi dans le vote du public qui se tiendra jusqu’au 24 février et sera ensuite annoncé le 19 avril prochain. L’information a été communiquée par le producteur en chef de la section de la musique classique de la société Supraphon, Matouš Vlčinský. L’ensemble qui a été fondé dans les années 1930, s’est déjà vu décerner le prix prestigieux britannique en 2007 pour son enregistrement des trios d’Antonín Dvořák.

La République tchèque a décidé de nominer les monuments de la Grande-Moravie et l’héritage du compositeur Bohuslav Martinů pour le Label du patrimoine européen. L’information a été rendue publique par Jan Cieslar de l’Institut national du patrimoine (NPÚ). Le mémorial de la Grande-Moravie à Mikulčice – Kopčany (Moravie du Sud), nominé conjointement par la République tchèque et par la Slovaquie, est le site archéologique unique, mais aussi un lieu de rencontre des cultures orientale et occidentale dans l’Europe du IXe siècle qui a joué un rôle important dans l’histoire de l’Europe centrale, a fait savoir la directrice du NPÚ, Naďěžda Goryczková. De même, le compositeur Bohuslav Martinů, originaire de Tchéquie mais qui avait passé la majeure partie de sa vie à l’étranger, a contribué, de manière importante, à l’évolution de la culture européenne. Le Label du patrimoine européen est attribué tous les deux ans. Une seule nomination par pays peut être couronnée du succès et rejoindre cette prestigieuse liste.

L’un des plus grands compositeurs tchèques du XXe siècle, Bohuslav Martinů, est à juste titre considéré, aux côtés de ses prédécesseurs de renom Bedřich Smetana ou Leoš Janáček, comme l’un des joyaux les plus précieux de la création musicale, faisant partie du patrimoine et de l’identité tchèques.

Même en cette période de vacances, nos auditeurs n’oublient pas de nous adresser des rapports d’écoute, des messages ou des commentaires, dont nous avons le plaisir de vous présenter quelques extraits.

L’œuvre de Cyrille et Méthode, apôtres des Slaves, a inspiré aussi la musique du XXe siècle. Le philosophe Cyrille et son frère Méthode, évêque de Sirmium en Pannonie, ont évangélisé, au IXe siècle, les peuples slaves qui vivaient en Europe centrale. C’est grâce à ces apôtres que s’est ouvert aux peuples d’Europe centrale l’accès à la culture byzantine et qu’a pu s’épanouir leur propre culture.

En 1917, Leoš Janácek a composé un cycle de chants dont le titre tchèque, Zápisník Zmizelého, en français Carnet d’un disparu. Cet ouvrage sera donné à l’Opéra de Dijon, ce vendredi 5 juin, à 20 heures, et samedi 6 juin, à 18 heures, dans une mise en scène d’Emmanuelle Cordoliani, avec, dans le rôle de l’Homme, Jérôme Billy, dans celui de la Femme, Blandine Folio Perez et, dans celui de l’Enfant, Nicolas Chesneau. Carnet d’un disparu est une œuvre inclassable. Se présentant sous la forme d’un cycle de ballades populaires moraves, adaptées pour un ténor, un alto, un chœur féminin et un piano, elle n’était pas à l’origine destinée à être représentée sur scène. Carnet d’un disparu est présenté dans le cadre de la saison tchèque à l’Opéra de Dijon.

Une exposition présentant les artistes tchèques vivant en France lors de la Seconde Guerre mondiale, se tient jusqu’au 21 juin à la Galerie de Cheb. Intitulée « Rattrapés par la nuit », elle fait découvrir les destins et les œuvres notamment de František Kupka, Adolf Hoffmeister, Jan Zrzavý, Josef Šíma, Alén Diviš ou Edita Hirschová. Auteur et commissaire de cette exposition, l’historienne de l’art Anna Pravdová qui a publié un livre éponyme il y a quelques années, est revenue sur ce thème au micro de Radio Prague :

Ce jeudi soir a lieu, après 24 ans, la première de l’opéra De la maison des morts de Leoš Janáček, au Théâtre national de Prague, et ce, dans le cadre du festival du Printemps de Prague. L’opéra s’inspire du roman de l’écrivain russe Fédor Dostoïevski, Souvenirs de la maison des morts, où ce dernier a consigné son expérience de prisonnier politique dans les camps pénitentiaires de Sibérie. L’un des rôles principaux, celui de Louka Kouzmitch, a été attribué au ténor slovaque Štefan Margita, qui l’a déjà interprété sur différentes scènes internationales.

Qui connaît en France, ou plus largement dans les pays francophones, Vítězslava Kaprálová ? Compositrice tchèque de talent, à la carrière foudroyée par la maladie, première femme chef d’orchestre dans un monde exclusivement masculin, muse du compositeur Bohuslav Martinů, Vítězslava Kaprálová a connu un destin digne d’un roman. C’est tout le mérite du récent ouvrage du musicologue belge Nicolas Derny, de faire sortir son nom des oubliettes et de nous faire découvrir le parcours exceptionnel de cette jeune femme ambitieuse et passionnée. « Vítězslava

L’Orchestre Dijon Bourgogne, en collaboration avec l’Association bourguignonne culturelle, propose un concert 100% tchèque ce dimanche 12 avril. C’est le chef d’orchestre tchèque Jan Talich, violoniste du quatuor éponyme, qui dirigera ce programme. Habituées des œuvres virtuoses, les cordes de l’Orchestre Dijon Bourgogne seront à l’honneur lors de ce concert consacré à l’école tchèque. Au programme ce de concert qui se déroulera au Grand théâtre de Dijon, des œuvres de Leoš Janáček, Antonín Dvořák et Josef Suk.