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Il y a 230 ans naissait le compositeur pragois Vaclav Jan Tomasek. La musicologie moderne le considère comme le compositeur tchèque le plus représentatif de son époque et le précurseur des temps nouveaux.

Le lundi de Pâques est chez nous le jour où renaissent les coutumes anciennes. C'est surtout en Moravie, mais aussi dans beaucoup de villages de Bohême, que, ce jour-là, les jeunes filles et les femmes mûres se font battre par les garçons munis de jeunes et tendres verges d'osier ou de branches de genièvre. Elles ne s'offusquent pas de cette coutume en apparence barbare, et récompensent les garçons par des oeufs joliment peints. Elles savent que cette coutume symbolise le retour du printemps et espèrent que, par les verges d'osier, la vivacité

Stella Maris Dvorackova est une soliste soprano tchèque, fixée, depuis plusieurs années, à Bordeaux. Présidente de l'Association franco-tchèque d'Aquitaine, elle organise des échanges culturels entre les deux pays, collabore avec plusieurs ensembles français, enseigne l'art du chant à Bordeaux et donne des récitals en France et en République tchèque. Pour sa dernière tournée, à travers la Bohême orientale et la Moravie, elle s'est fait accompagner par le contralto Thierry Albuquerque. Début mars, ils ont donc donné une série de concerts en dehors

Un des nombreux anniversaires s'inscrivant dans le cadre de l'Année de la Musique tchèque est celui d'Oskar Nedbal, génie de la composition et du jeu de la viole, chef d'orchestre, né il y a tout juste 130 ans.

Et si Debussy et Janacek se rencontraient et s'ils jouaient, l'un pour l'autre, leurs compositions pour piano? Cette rencontre imaginaire a été organisée, samedi, sous les beaux lustres en cristal de la Maison municipale de Prague, par le Centre culturel de la Sarthe, le Festival d'Epau et l'Institut français de Prague. Les organisateurs ont invité deux pianistes, le Français Alain Planès, pour jouer des oeuvres du Debussy, et le Tchèque Ivan Klansky, pour jouer du Janacek. Le public, pris sous le charme de cette musique, a eu l'occasion de juger

Ce sera une Carmen "classique", donc une comédie haute en couleurs, avec une fin tragique... ont affirmé, avant la première, jeudi 11 mars, du fameux opéra de Georges Bizet à l'Opéra d'Etat de Prague, les créateurs du spectacle.

De nombreuses manifestations musicales sont organisées en Tchéquie, en 2004, dans le cadre de l'Année de la musique tchèque. La maison Supraphon contribue, à sa façon, à toutes ces initiatives visant à révéler au grand public les richesses de notre musique et son importance dans la vie culturelle des Tchèques. Plusieurs disques lancés par Supraphon, ces derniers temps, méritent l'attention même des connaisseurs des plus difficiles.

Deux invités marquent le concert donné, mardi, dans la salle du Rodolphinum, par l'Orchestre symphonique de la Radio tchèque : le chef d'orchestre canadien, Charles Olivieri-Munroe, et le violon tchèque, Vaclav Hudecek, solo du concert pour violon en La mineur d'Antonin Dvorak.

Le Théâtre national de Prague a présenté, jeudi soir, en première, une adaptation scénique du Requiem de Giuseppe Verdi, avec des solistes tchèques, roumains et russes. Le spectacle, sous-titré, et c'est une nouveauté au Théâtre national, en deux langues : en tchèque et en anglais, a été monté par le chef d'orchestre tchèque Jiri Kout.

Compositeur, pianiste, chef d'orchestre, chef de choeur, professeur de musique, critique musical et organisateur de la vie culturelle tchèque... autant de rôles qu'a joués, dans sa vie, Bedrich Smetana. Le 180e anniversaire de sa naissance fait, avec celui de la mort du chanteur Karel Kryl, la une de l'actualité culturelle de cette semaine.