Articles correspondants

Le chef d’orchestre israélien Eliahu Inbal, grand interprète de la musique romantique et post-romantique, sera le directeur musical de l’Orchestre philharmonique tchèque. Il a signé un contrat pour la période entre 2009 et 2012. Il succédera ainsi à Zdeněk Mácal qui a rompu subitement son contrat avec la Philharmonie en septembre dernier. Lors d’une conférence de presse, Eliahu Inbal (72 ans) a évoqué ses intentions et les projets qu’il entend réaliser au pupitre du premier orchestre tchèque.

C’est le chef israélien Elijahu Inbal qui sera le successeur de Zdeněk Mácal au poste de directeur musical de l’Orchestre philharmonique tchèque. Il entrera en fonction dès l’automne 2009. Jusqu’à cette date, le poste de directeur musical de la Philharmonie tchèque restera vacant.

Le trio Janáček est un jeune ensemble tchèque qui a été formé en 2001. Il y a deux ans, il a sorti un premier CD qui a été consacré à des œuvres de Mozart, Dvorak et Suk. Ses trois membres se produisent à la fois comme solistes et comme chambristes, dans le pays et à l’étranger. La semaine écoulée, le trio a ajouté à son compte un nouveau succès : la présentation au marché de la musique, le MIDEM, à Cannes. C’était d’ailleurs l’unique représentation tchèque de la musique classique à la 42ème édition du MIDEM. On écoute la pianiste Markéta Janáčková qui

Le chef d’orchestre japonais Ken-Ichiro Kobayashi est à Prague pour un séjour de travail de deux semaines. Il a préparé pour ce jeudi et vendredi avec l’Orchestre philharmonique tchèque deux concerts de musique française. Les 7 et 8 février il donnera avec le même orchestre encore la IVe symphonie de Johannes Brahms et la IXe symphonie « Du Nouveau monde » d’Antonín Dvořák. Selon Ken-Ichiro Kobayashi, la Symphonie du nouveau monde est une des oeuvres les plus souvent jouées au Japon. Il n’a pas caché cependant une certaine appréhension car il ne sait pas si les membres de la Philharmonie tchèque accepteront sa conception de ce chef d’oeuvre d’Antonín Dvořák.

Le chef d’orchestre japonais, Ken Iciro Kobayashi, arrive à Prague. Jeudi et vendredi prochains, il dirigera la Philharmonie tchèque qui interprètera des œuvres de compositeurs français : Claude Debussy et César Franck. Depuis 1996, Ken Iciro Kobayashi collabore avec la Philharmonie tchèque et en 2002, il a été le premier chef d’orchestre d’un pays non européen auquel le festival de musique le Printemps de Prague a confié la tâche prestigieuse de diriger le cycle de poèmes symphoniques Ma patrie de Bedrich Smetana qui, depuis 1952, ouvre ce plus important festival de musique dans le pays.

C’est pour fêter le 252e anniversaire de Wolfgang Amadeus Mozart que le Théâtre national de Prague a proposé au public, ce dimanche, un concert dans le cadre duquel les Pragois ont eu l’occasion d’entendre, pour la première fois, la soprano allemande Annette Dasch, vedette des grands théâtres lyriques européens. Le public a aussi longtemps applaudi Tomas Netopil, jeune chef d’orchestre tchèque de talent, qui a présenté avec l’Orchestre du Théâtre national, dans la seconde partie de la soirée, la symphonie en Do majeur « Jupiter », le chef d’oeuvre

La musique contemporaine mais aussi la poésie - tels sont les deux atouts principaux du festival « Les attouchements de la musique tchèque » dont la neuvième édition vient de commencer à Prague. Néanmoins, Noël oblige, parmi les auteurs de la musique présentée au festival on trouve non seulement les auteurs contemporains mais aussi Bach, Haendel, Cernohorsky et Chopin.

Des compositions d’auteurs du XXe siècle, Astor Piazzolla, Benjamin Britten et Charles Ives, ont été présentées ce mercredi, lors d’un concert hors du commun donné dans la salle Smetana de la Maison municipale à Prague. L’Orchestre symphonique de la capitale Prague FOK a été placé sous la baguette de Libor Pesek. Le programme de concert avec des œuvres rarement exécutées dans le pays sera donné encore une fois, jeudi soir.

Ce lundi, la mezzo-soprano tchèque Magdalena Kozena chante pour la première fois à l’Opéra royal de Covent Garden de Londres. Elle incarne le rôle titre de La Cenerentola (Le Cendrillon) de Gioacchino Rossini. L’art de Magdalena Kozena est apprécié depuis quelque temps par la critique britannique et son début au Covent Garden a déjà suscité l’attention de la presse de Londres. The Sunday Times et Daily Telegraph ont publié récemment des interviews avec elle et des articles qui lui étaient consacrés. Magdalena Kozena suit les traces d’une autre cantatrice tchèque célèbre, Emma Destinova, qui avait chanté au Covent Garden avec un grand succès avant et après la Première Guerre mondiale.

« La musique de Bohême et de Moravie jouit d’un pouvoir de séduction dont on cherche en vain les raisons objectives », a écrit Guy Erismann dans son livre « La musique dans les pays tchèques ». Lui même d’ailleurs a été victime de cette séduction qui lui a apporté beaucoup de bonheur et énormément de matière pour ses recherches musicologiques. C’est pour rendre hommage à ce musicologue français qui aimait passionnément notre musique que la Fondation Bohuslav Martinu et l’Institut français ont donné, vendredi dernier, au palais Palffy de Prague,