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Suite et fin de notre entretien avec le réalisateur franco-tchèque, Petr Václav, à propos de son film documentaire, Confessions d’un disparu, consacré au compositeur Josef Mysliveček (1737-1781), né en pays tchèques et contemporain de Mozart. Acclamé en Italie où il fit toute sa carrière, il tomba dans l’oubli le plus total, alors que Wolfgang Amadeus lui-même l’admirait. Aujourd’hui, de nombreux musicologues mais aussi musiciens le redécouvrent. Petr Václav, pour sa part, espère, après ce documentaire, pouvoir réaliser un film de fiction consacré

Ce jeudi soir débute la 71e édition du festival de musique Le printemps de Prague. Le festival proposera 50 concerts dans 17 salles pragoises, 98 orchestres et ensembles de chambres venus de 28 pays du monde entier. Ce festival s’adresse à tous les amoureux de musique classique, mais aussi de jazz et de world music. Le festival sera traditionnellement ouvert le 12 mai par Ma Patrie, de Bedřich Smetana : cette année, la Philharmonie tchèque l’interprétera sous la baguette du chef d’orchestre estonien Paav Järvi. A noter que ce concert sera pour la toute première fois projeté sur un grand écran sur la presqu’île de Kampa, ainsi que dans huit cinémas tchèques et slovaques. Le festival s'achèvera le 4 juin prochain.

Josef Mysliveček (1737-1781) est un compositeur né en pays tchèques et contemporain de Mozart. A l’époque, il fut un des compositeurs les plus acclamés d’Italie où il fit toute sa carrière, avant de tomber dans l’oubli le plus total, alors que Wolfgang Amadeus lui-même l’admirait. Il est toutefois redécouvert peu à peu, et a même eu droit à un retour en gloire en 2013 et 2014 avec la mise en scène de son opéra L’Olimpiade, 235 ans après sa première napolitaine, mais aussi avec un grand colloque consacré à son œuvre, organisé à Prague, et un concert de

Des milliers de personnes étaient rassemblées mercredi soir, place de la République, à Paris, pour une nouvelle Nuit debout, mouvement politique initié fin mars après la manifestation contre la « Loi travail » et qui perdure depuis. Cette Nuit debout pourrait avoir battu son record d’affluence grâce à la présence d’un orchestre amateur interprétant la fameuse Symphonie du Nouveau monde du compositeur tchèque Antonín Dvořák. L’idée de cet « Orchestre debout » a été lancée sur les réseaux sociaux, rassemblant plusieurs centaines de musiciens amateurs. Sur les réseaux sociaux, les organisateurs expliquaient le choix de cette symphonie ainsi : « Parce que nous souhaitons un nouveau monde, tout simplement meilleur, dans lequel la justice et la culture seront la base de la société, nous avons le droit et même le devoir de nous lever. »

Née en 1989 à Rabat au Maroc, Dina Bensaïd est avant tout pianiste, mais aussi chef d’orchestre ou directrice artistique du festival Printemps Musical des Alizés. Gagnante de nombreux grands concours internationaux de piano, cette jeune artiste a effectué, lors de la semaine écoulée, sa toute première série de concerts en République tchèque. Dans un entretien accordé lors de son passage à Prague, Dina Bensaïd évoque sa carrière de musicienne et les impressions de son séjour tchèque :

Le Musée national à Prague présente, jusqu’au 28 mars 2017, le côté méconnu de la personnalité d'Antonín Dvořák. L’exposition intitulée "Antonín Dvořák – interprète", montre ce célèbre musicien, auteur de plus de 400 compositions, également comme un pianiste, organiste, altiste ou chef d’orchestre. Le public peut voir, par exemple, deux de ses altos, son piano, son pince-nez, la liste des concerts qu’il a effectués avant son départ en Amérique, ou encore une baguette de chef d’orchestre qui lui a été donnée par le Conservatoire national de musique à New York.

La musique est un trait que plusieurs lettres que nous avons reçues au cours du mois écoulé ont en commun. Cette émission mensuelle vous en présentera quelques extraits.

À la fois violoniste et compositeur, Pavel Šporcl a acquis depuis plus d’une quinzaine d’années une renommée internationale sur la scène de la musique classique. Il fait montre de sa virtuosité sur différentes scènes du monde entier, que ce soit au Japon, en Chine, en France ou en Turquie. Adoptant une attitude toujours très décontractée, en portant notamment un bandana de pirate, il a réussi le pari de faire découvrir les compositeurs classiques à la jeune génération.

La radio publique tchèque va diffuser dimache, sur sa station culturelle Vltava, la cantate écrite par Mozart et Salieri. Longtemps crue perdue, cette chanson, écrite sur les paroles du poète Lorenzo Da Ponte, a été retrouvée dans les fonds du musée par le musicologue allemand Timo Jouko Herrmann et a été jouée pour la première fois après plus de 200 ans au début de l'année. Cette œuvre met à mal la théorie, popularisée par le film Amadeus, selon laquelle le compositeur Salieri aurait été l'ennemi de Mozart. La cantate qui doit être enregistrée ce samedi par le claveciniste tchèque Lukáš Vendl et la soprano Irena Troupová dans les studios de la radio tchèque sera ensuite diffusée dimanche à 16h45 en première mondiale.

Le Théâtre national à Brno, connu aussi sous le nom de Théâtre Janáček, présentera l’opéra Carmen du compositeur français Georges Bizet dans sa version originelle et prescrite par l‘auteur, c’est-à-dire avec les dialogues parlés. Ces derniers sont actuellement souvent remplacés par des récitatifs. La mise en scène se base sur une édition critique, publiée en 1999, qui essaie de recontruire la version originelle à travers des matériaux conservés de l’orchestration de l’opéra de 1875. Le personnage de Carmen est incarné en alternance par les mezzo-sopranos Atala Schöck et Jana Hrochová, celui de Don José chanteront Alexandru Badea et Luciano Mastro. La première de la représentation, dont l’histoire est située dans les années 1940, se tiendra le 18 mars.