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Ancienne journaliste de télévision et de radio, Isabelle Giordano est aujourd’hui la directrice générale d’Unifrance, l'organisme chargé de la promotion du cinéma français dans le monde. Elle était de passage à Karlovy Vary pour le festival international du film qui s’est déroulé la semaine dernière. Au micro de Radio Prague, Isabelle Giordano est revenue sur les ambitions du cinéma français en République tchèque et sur les défis à relever dans le monde face à Hollywood.

Le festival de Karlovy Vary se veut être un pont entre les cinématographies de l’Est et de l’Ouest – ça tombe bien : un film géorgien a remporté le globe de cristal du meilleur film et les prix spécial du jury et de la meilleure mise en scène ont été attribués à un film hongrois.

12 433 personnes se sont accréditées à la 49è édition du festival international du film de Karlovy Vary et les organisateurs ont indiqué avoir vendu 131 000 billets, soit 3 000 de plus que l'année dernière. Le budget de ce festival de catégorie A est de 140 millions de couronnes, un peu plus de 5 millions d'euros. L'Etat finance à hauteur de 30 millions de couronnes, la ville de Karlovy Vary 8 millions et la région 3 millions. Le président du festival Jiří Bartoška a invité le public à la 50è édition qui se déroulera du 3 au 11 juillet 2015.

C'est donc le film Simindis kundzuli (Corn Island en anglais, La terre éphémère en français) du Géorgien George Ovashvili qui a remporté le globe de cristal du meilleur film de la 49è édition du festival de Karlovy Vary, assorti de la somme de 25 000$. Le prix de la meilleure interprétation féminine a été attribué à la jeune Elle Fanning pour sa très belle prestation dans Low down de Jeff Preiss, tandis que l'Argentin Nahuel Perez Biscayart était récompensé pour son rôle dans le film Je suis à toi du Belge David Lambert. Le réalisateur hongrois György Pálfi a quant à lui décroché le prix de la mise en scène, le prix spécial du jury et 15 000$ pour son film Free fall. Le prix du public a été attribué au documentaire tchèque réalisé par Olga Sommerová consacré à la chanteuse dissidente Marta Kubišová (Magicky hlas rebelký).

Clap de fin ce soir pour le festival international du film de Karlovy Vary avec soirée de gala et annonce du palmarès de cette 49è édition. C'est le film Corn Island (Simindis kundzuli) du Géorgien George Ovashvili qui a remporté le globe de cristal du meilleur film. Deux films tchèques étaient en lice dans la principale compétition: Fair Play d'Andrea Sedláčková et Nowhere in Moravia (Díra u Hanušovic). Le prix du public a été attribué à Olga Sommerová pour son documentaire sur la chanteuse tchèque Marta Kubišová. Le dernier film projeté ce soir sera Wild Tales du réalisateur argentin Damián Szifrón. Pour la première fois dans l'histoire du festival la cérémonie de clôture sera retransmise en direct dans plusieurs cinéma du pays.

Pascal Rabaté connaît bien la République tchèque où il est venu à plusieurs reprises ces dernières années. Son dernier film, Du goudron et des plumes, était dans la compétition officielle de la 49è édition du festival de Karlovy Vary qui s’achève ce samedi soir. Il s’agit cette fois d’une comédie avec Isabelle Carré et Sami Bouajila sur une descente aux enfers d’un commercial de province d'origine algérienne. Déjà vainqueur du prix de la mise en scène à Karlovy Vary en 2011 avec son précédent long-métrage, Ni à vendre ni à louer, Pascal Rabaté a

Jan Švankmajer, William Friedkin, Zdeněk Svěrák, Laura Dern : du beau monde à Karlovy Vary en cette fin de semaine, en attendant le palmarès et la clôture samedi soir de la 49è édition de ce festival qui a connu des heures moins fastes. « Pendant plus de quarante ans, le festival a été organisé sous la pression de la situation dans la Tchécoslovaquie socialiste », peut-on lire sur le site officiel du festival. Retour sur ces années avec un expert en la matière, Jean Roy, le Monsieur cinéma du quotidien communiste français l’Humanité et président

Jeudi soir c'était au tour de l'acteur, scénariste et réalisateur tchèque Zdeněk Svěrák d'être à l'honneur au festival international du film de Karlovy Vary. Il a reçu le prix du président pour l'ensemble de son oeuvre et sa contribution au cinéma. Agé de 78 ans, Zdeněk Svěrák a notamment écrit le scénario du film Kolya, oscarisé en 1997. Très populaire dans son pays, Zdeněk Svěrák est aussi l'un des membres fondateurs du théâtre Jara Cimrman, véritable phénomène de société en République tchèque.

Chaque année, le Festival international du film de Karlovy Vary attire des milliers de participants. A la différence de Cannes, qui appartient pourtant à la même catégorie dans le classement international, on ne voit pas déambuler uniquement des professionnels du septième art sur la colonnade à Karlovy Vary, mais aussi des amateurs de cinéma enthousiastes, arrivés avec leurs sacs à dos pour faire la queue devant les douze salles de cinéma, bouteille d’eau et sandwich à la main. Et quand il ne reste plus de billets, la région offre maintes beautés

Le réalisateur tchèque Jan Švankmajer s’est vu décerné ce jeudi le prestigieux prix de la Fédération internationale des archives du film (FIAF) dans le cadre du festival de Karlovy Vary. La FIAF a été fondée en 1938 à Bruxelles et est aujourd’hui présidée par Eric Le Roy, qui a remis le prix à Jan Švankmajer avant la projection de deux de ses films dans une des salles de l’Hôtel Thermal. A bientôt 80 ans, le maître du surréalisme tchèque succède à de grands noms du cinéma sur la liste des récipiendaires de ce prix, dont Ingmar Bergman et Martin Scorsese.