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Le Conseil de la radio et de la télévision (RRTV) ainsi que le Conseil de la Radio tchèque vont débattre du dernier entretien radiodiffusé, appelé Hovory z Lán, réalisé avec le président de la République, Miloš Zeman. Depuis dimanche dernier, date de l’entretien, les deux institutions avaient obtenu de nombreuses plaintes de la part des auditeurs à propos des jurons, qui avaient été prononcés en direct par le chef de l’Etat. Selon le président du Conseil de la radio et de la télévision, Ivan Krejčí, le Conseil a obtenu près d’une centaine de plaintes, un chiffre qui « bat tous les records ». Les deux institutions ne vont toutefois pas se pencher sur les propos mêmes du président de la République, mais sur le fait de savoir si c’est la Radio tchèque, qui n’avait pas commis d’erreur. Selon le porte-parole de la Radio tchèque, Jiří Hošna, la Radio envisage de continuer de radiodiffuser ces interviews dominicales avec le Chef de l’Etat, transmises depuis le château de Lány, mais elle souhaite néanmoins revenir sur l’incident avec le bureau de la présidence.

Avec la fin de mois, nous revoilà réunis autour de la boîte aux lettres, une émission mensuelle consacrée au courrier des nos auditeurs.

Comme chaque fin de mois, nous avons le plaisir de vous présenter la rubrique mensuelle consacrée aux citations de lettres de nos auditeurs.

Même si elle n’est pas cette fois-ci très pleine, la boîte aux lettres s’ouvre, comme tous les mois, aux auditeurs de Radio Prague.

La Radio tchèque, dont le bâtiment principal se trouve non loin de la place Venceslas, ouvre ses portes ce samedi au public. Les curieux ont la possibilité de découvrir comment sont enregistrés certaines émissions en direct et de courts programmes destinés aux enfants en différé. Ils peuvent aussi rencontrer les personnalités qui font la radio. Des visites guidées sont organisées depuis neuf heures du matin jusqu'à dix-sept heures. Les visiteurs ont également accès à une collection d'anciens postes de radio.

Ce dimanche, la Radio tchèque fête son 91e anniversaire. C'est à Kbely, au nord-est de la ville de Prague, que fut diffusée pour la première l'émission "Radiojournal" de la Radio tchécoslovaque, qui deviendra plus tard la Radio tchèque. Le programme débuta le 18 mai 1923 à 20h15. Ce média a accompagné l'histoire du pays. Utilisée pour la propagande de l'administration nazie du Protectorat de Bohême-Moravie, un message radiophonique du 5 mai 1945 appelle à l'insurrection de Prague. L'invasion des troupes du Pacte de Varsovie en août 1968 s'est également accompagnée de combats pour la prise de la Radio. Les émissions à destination de l'étranger, dont Radio Prague est l'héritière, ont quant à elles été lancées en 1936.

Jaroslav Hašek (1883-1923), écrivain tchèque mondialement connu notamment pour le personnage de Švejk, est également l'auteur de très nombreuses nouvelles, plus d'un millier. Une compilation de ces textes, dont plusieurs inédits, est désormais disponible gratuitement en version électronique. C'est l'éditeur Palmknihy.cz qui propose cette oeuvre de 2500 pages intitulée "Vraiment beaucoup de nouvelles de Jaroslav Hašek". De nouveaux textes inédits pourraient également être édités sous cette forme à l'avenir.

Plusieurs fois par semaine Miloň Čepelka et ses collègues se font applaudir sur la scène du théâtre Jára Cimrman à Prague. Leur style, qui est un mélange savant de la gaucherie du théâtre amateur et d’un art accompli, déclenche toujours des salves de rires et leurs spectacles sont donnés à guichet fermé. Pourtant, Miloň Čepelka, homme qui symbolise pour beaucoup l’humour tchèque, est aussi un poète qui dit : « Ma poésie est très grave, presque triste ».

Les différents sujets traités dans les émissions de Radio Prague ont donné lieu à d’intéressants commentaires et remarques de nos auditeurs, auxquels cette émission mensuelle est consacrée.

Ce mardi, une exposition de gravures sur bois de l’artiste franco-tchèque Samuel Moucha a été inaugurée dans le hall de la Radio tchèque à Prague. Que ce soit le métal, la terre ou le bois, Samuel Moucha aime travailler les différents matériaux. Né à Paris en 1982, Samuel fait souvent la navette entre Prague et Paris, et se définit comme « un chercheur de matériaux », dont les activités sont principalement centrées sur la gravure, et sur l’expérimentation du « tadelakt », le stuc marocain. A Paris, il expose actuellement au Centre culturel serbe,