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L'ancien président de la République, Vaclav Havel, devrait quitter au début de la semaine prochaine la clinique orthopédique où il se remet d'une blessure de l'articulation de la hanche. Vaclav Havel s'est blessé lors d'une tournée en Asie, en novembre dernier. Pendant son séjour à la clinique, Vaclav Havel a adressé plusieurs messages à l'opposition en Ukraine et il a reçu le président polonais Aleksander Kwasniewski qui se trouvait en visite officielle à Prague.

L'ancien président tchèque Vaclav Havel a dû interrompre sa tournée en Asie, prévue initialement pour 5 semaines, après qu'il s'était blessé à une jambe dans un hôtel à Taiwan, et il est revenu, jeudi dans la matinée, à Prague.

La République tchèque, comme beaucoup d'autres pays européens, est préoccupée par la situation en Ukraine, après l'annonce des résultats du second tour des présidentielles.

C'est à cause d'une chute et d'une blessure à la jambe à Taiwan que l'ancien président tchèque Vaclav Havel a décidé de raccourcir son voyage en Asie pendant lequel il devait visiter encore la Thaïlande et l'Indonésie. Sa blessure n'est pas grave mais les docteurs lui recommandent de la soigner en Tchéquie. Ce mardi Vaclav Havel a été nommé encore docteur honoris causa à l'Université nationale de Taipei.

Vaclav Havel a dû interrompre ce lundi la tournée qu'il avait entamé la semaine dernière en Asie. Selon son porte-parole, l'ancien président de la République aurait fait une chute dans la salle de bains de son hôtel sur l'île de Taïwan. Il se serait blessé à une jambe, sans gravité, mais a dû utiliser un fauteuil roulant pour se déplacer. Vaclav Havel avait prévu de passer cinq semaines en Asie, notamment en Thaïlande et en Indonésie. Il avait déjà interrompu son dernier séjour en Inde en raison de problèmes respiratoires.

"Comment pouvons-nous aider le monde, que pouvons-nous faire pour le monde? Je pense que la bibliothèque de Vaclav Havel peut le démontrer avec une destinée humaine, sur la destinée d'un homme qui est resté libre en tant que dissident, écrivain, prisonnier et finalement en tant que président. On peut démontrer avec cet exemple que la société civile peut se défendre contre le régime totalitaire." C'est ce qu'a déclaré l'ancien chef du gouvernement tchèque Dagmar Buresova lors de la présentation, à Prague, du projet de fondation de la bibliothèque

« Quinze ans après - la société civique dans la démocratie », tel était le titre d'une conférence d'historiens, politologues, politiciens et personnalités publiques qui s'est tenue au club Lavka, le 17 novembre, jour du 15e anniversaire de la chute du communisme.

Pour célébrer le 15e anniversaire du début de la Révolution de velours, l'ancien chef de l'Etat, Vaclav Havel, son successeur, Vaclav Klaus, des anciens dissidents, et les députés s'étaient rassemblés à la Chambre. Mais la première cérémonie officielle de ce genre a été troublée par le discours tenu à cette occasion par le président du Parti communiste de Bohême et de Moravie, Miroslav Grebenicek.

Le quinzième anniversaire d'un événement, ce n'est pas tout à fait un très grand anniversaire, car on a coutume de célébrer en grandes pompes les décennies ou les centenaires. Pourtant, à l'occasion du quinzième anniversaire de la Révolution de velours, de la chute du régime totalitaire, dans l'ancienne Tchécoslovaquie, la Chambre des députés a choisi de se réunir pour fêter dignement cet événement.

L'ancien président de la République, Vaclav Havel, s'est lui aussi recueilli devant le monument représentant des mains nues symbolisant les manifestants de l'époque. Il fut accueilli par des « Vive Havel, vive Havel ! » lancés par une foule enthousiaste. L'ancien président de la République a ensuite pris part, aux côtés d'autres anciens dissidents et de son successeur à la tête de l'Etat, Vaclav Klaus, à la cérémonie officielle organisée à la Chambre des députés.

Accompagné par une cinquantaine de députés, il a quitté la salle lorsqu'à la tribune est monté Miroslav Grebenicek, le président du parti communiste.

Un peu plus tôt, alors que Vaclav Havel déplorait ce retour des communistes sur le devant de la scène, plusieurs actions étaient organisées pour dénoncer le poids politique de ceux fréquemment dénommés ici les « bolchéviques ».