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Poète, musicien, traducteur francophone et candidat des Verts aux élections législatives de juin, Jiri Dedecek, 53 ans, a été élu, mardi, président du PEN Club tchèque. Il succède à l'écrivain, scénariste et ancien prisonnier politique Jiri Stransky, qui a occupé ce poste pendant quatorze ans. Cette branche tchèque de l'organisation qui réunit, en son sein, pas moins de 200 écrivains, a-t-elle ses particularités ? Jiri Dedecek :

L'ex-président Vaclav Havel, ainsi que des dizaines de personnalités du monde culturel, des écrivains, éditeurs, traducteurs, illustrateurs et journalistes, ont assisté, lundi soir, à la cérémonie de remise des prix littéraires Magnesia Litera, décernés pour la cinquième fois consécutive, à Prague, par des jurys composés de professionnels.

Retour aujourd'hui sur le problème des ouvrières nord-coréennes en RT, souvent comparées à des esclaves des temps modernes. Hier, Marie Jelinkova, étudiante en politique sociale, nous avait raconté son expérience après la visite d'une des localités où sont hébergées et travaillent des dizaines de jeunes couturières envoyées par le régime de Pyongyang.

L'ancien président de la République Vaclav Havel a condamné la falsification des résultats des élections présidentielles en Biélorussie et demandé la libération immédiate des personnes détenues. Vaclav Havel voulait remettre une lettre de protestation et un appel invitant à la démission du président Alexander Loukachenko à l'ambassade de Biélorussie à Prague, mais on ne l'a pas laissé entrer. Une initiative qui s'appelle La Biélorussie civique a été fondée par Vaclav Havel et un groupe de sénateurs. Son objectif est de soutenir l'opposition locale.

Selon l'ancien Président tchèque Vaclav Havel la politique de visas des Etats-Unis à l'égard de la République tchèque est une expression de l'arrogance, de la bêtise bureaucratique et de la pédanterie dont les conséquences sont souvent absurdes. L'ancien président a réagi ainsi au fait que les autorités américaines refusent toujours, malgré la pression de la diplomatie tchèque, de lever l'obligation des visas unilatérale pour les ressortissants tchèques désireux se rendre aux Etats-Unis.

Le Tchèque Vaclav Havel et le Polonais Lech Walesa ont rendu hommage au chef de l'opposition bélarusse, Alexandre Milinkevitch. Dans un article publié par le quotidien Mlada fronta Dnes deux jours avant les élections présidentielles au Bélarus, les deux anciens dissidents élus présidents après la chute du communisme écrivent notamment qu' "Alexandre Milinkevitch est une personnalité respectée capable de conduire le Bélarus à des élections démocratiques, et un homme politique d'importance européenne".

« Quelque part dans cette vie », en tchèque « Chvile pravdy », une pièce de l'Américain Israël Horovitz, est présentée, vendredi soir, en première, sur la prestigieuse scène pragoise Divadlo na Vinohradech. A cette occasion, Israël Horovitz, auteur de plus de cinquante pièces de théâtre traduites dans une vingtaine de langues différentes, scénariste, professeur, père de cinq enfants et, jadis, ami de Beckett et de Ionesco, Israël Horovitz est donc venu, pour quelques jours à Prague. Enrhumé, mais séduit par la ville et le travail de ses collègues

Deux personnalités ont été récompensées au tout début du festival international du film documentaire sur les droits de l'Homme, Jeden svet, qui se tient à Prague jusqu'au 9 mars. Ales Bialacki, figure de l'opposition démocratique en Biélorussie et fondateur de l'initiative indépendante Viasna, a reçu, pour ses activités, le prix Homo Homini. Jeudi soir, la cinéaste américaine Milena Kaneva s'est vue décerner un prix spécial des mains de Vaclav Havel, pour son documentaire « Total Denial » (Négation totale).

En marge de l'arrivée de Vladimir Poutine à Prague, dans un texte publié par le quotidien Mlada fronta Dnes mercredi, l'ancien président tchèque Vaclav Havel, ainsi que plusieurs prix Nobel de la Paix et personnalités mondiales, ont dénoncé la politique russe en Tchétchénie et le « retour à l'autocratie » à Moscou. Le texte, intitulé « Ne fermons pas les yeux sur les actes de la Russie » a notamment été signé par le philosophe français André Glücksmann, le prince jordanien Hasan Ibn Talal, l'ancienne présidente irlandaise Mary Robinson, George Soros et les Prix Nobel de la Paix sud-africains Desmond Tutu et Frederik de Klerk.

L'ancien président Vaclav Havel n'a pas donné son accord à ce qu'un coeur d'adieu en néon qui brillait au-dessus du Château de Prague pour symboliser que son dernier mandat présidentiel touchait à sa fin, soit déménagé à Kaboul. Vaclav Havel partage des craintes selon lesquelles ce coeur symbolique se référant au signe de coeur qu'il ajoutait à sa signature, oeuvre du créateur controversé Jiri David, puisse provoquer des conflits religieux en Afghanistan. Le coeur a été racheté l'Organisation mondiale pour le développement et il devait être installé au stade de Kaboul où des membres du mouvement Taliban exécutait ses adversaires.