L’ancien président de la République Vaclav Havel, lors de la 13ème
édition de la conférence internationale Forum 2000 à Prague, a fait
part
de sa préoccupation vis-à-vis du fait que le président Barack Obama
n’ait pas reçu le Dalaï-lama alors qu’il était aux Etats-Unis. Le
président américain veut vraisemblablement attendre sa visite officielle
en Chine, prévue en novembre prochain, pour recevoir ensuite le chef
spirituel tibétain en exil. Pour Vaclav Havel, il est dommage que le
monde
euro-atlantique face passer en premier les intérêts économiques et que
les droits de l’homme ne soient que « la cerise sur le gâteau ». «
Quand le nouveau prix Nobel de la paix reporte sa rencontre avec la
Dalai-Lama pour qu’il puisse effectuer auparavant sa visite en Chine, il
procède à un subtil petit compromis, qui a sa logique particulière. La
question est de savoir si les compromis fatals n’ont pas leur prélude,
leurs origines dans ces subtils petits compromis », a-t-il ajouté.