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Selon un sondage CVVM, même à la fin de son mandat, Vaclav Havel a été, pour les citoyens tchèques, l'homme politique le plus apprécié. C'est l'opinion des trois cinquièmes des personnes interrogées. Havel, dont le mandat présidentiel est arrivé à échéance le 2 février, bénéficiait, depuis 1999, de la préférence de plus de 50% des opinions.

Quel président aura été le président Vaclav Havel pour les Slovaques et quel homme reste-t-il à leurs yeux ? Des opinions éparses de Slovaques glanées au hasard dans les rues de Bratislava, nous les avons déjà diffusées sur nos antennes. Place maintenant à un point de vue de synthèse avec Georges Vassal, un collègue de la Rédaction française de Radio Slovaquie Internationale.

Après près de treize années en tant que président de la République, le citoyen Vaclav Havel a pu commencer sa journée de lundi tranquillement. Selon son secrétaire, Jakub Hladik, Vaclav Havel n'était pas obligé, comme pendant les années passées, de se lever tôt, d'étudier tout un paquet de documents, de se préparer à une visite officielle ou à une visite à l'étranger. Il a pu prendre son petit déjeuner « comme tout le monde ».

Si l'on devait dresser, dès aujourd'hui, un bilan des activités du President Vaclav Havel, serail-il positif ? Alena Gebertova a posé la question au politologue français, Ilios Yannakakis, chargé de cours à l'Université de Lille.

Moment pathétique et mémorable dans l'histoire de la République tchèque, dimanche 1er février 2003 à minuit : à ce moment précis, commençait un émouvant cérémonial de levée du drapeau présidentiel flottant sur le château de Prague. C'est la fin de l'ère Havel, douze ans et demi président de la République. Ecoutons un extrait de la cérémonie : l'ouverture du ban, l'hymne national, puis la garde d'honneur partant avec le drapeau.

Le 2 février, Vaclav Havel a passé sa dernière journée dans les fonctions de Président de la République tchèque. Dans la matinée, il a déposé des couronnes de fleurs au pied de la statue du premier Président tchécoslovaque Tomas Garrigue Masaryk, au monument des victimes du communisme et au cimetière des prisonniers politiques. Son dernier arrêt a été devant la statue du patron des Tchèques, Saint Venceslav.

Après-midi, le Président sortant a rencontré le Premier ministre Vladimir Spidla et le président de la Chambre des députés, Lubomir Zaoralek, qui partageront la plupart des pouvoirs présidentiels, en raison de l'absence d'un successeur élu.

Interrogé, lors d'un point de presse, sur sa signature de l'appel de huit dirigeants européens invitant à une attitude unie avec les Etats-Unis sur la crise irakienne, Vaclav Havel a souligné qu'il était d'accord avec le contenu du texte qui, à son avis, n'était pas en contradiction avec la position de la République tchèque.

Vaclav Havel qui cesse d'être le commandant suprême des forces armées, a fait ses adieux à l'armée. Il a participé à un défilé militaire de la Garde du Château. Du haut du même balcon sur lequel il était monté il y a 13 ans, Vaclav Havel a salué et remercié des centaines de Tchèques et de touristes venus assister à la cérémonie d'adieu.

Dimanche à minuit, le drapeau présidentiel flottant sur le château de Prague, signe de la présence du chef de l'Etat, sera descendu. Le président Vaclav Havel quittera, après plus de 12 années, le château, sans que son empreinte ne disparaisse. Sous Vaclav Havel, le château de Prague a subi une métamorphose profonde qui restera à jamais liée à son nom. Avant d'y arriver, en décembre 1989, le château était un territoire fermé. Depuis, il a profondément changé. Vaclav Havel a ouvert en grand les portes du Château au public et redonné de l'éclat à

La carrière présidentielle de Vaclav Havel s'achève dimanche, le 2 février. Le coeur d'adieu en néon rouge installé sur une tour du château de Prague en novembre dernier pour battre jusqu'au jour où le mandat de Vaclav Havel expire a été éteint, vendredi soir. Vaclav Havel a fait ses adieux téléphoniques au président américain, George Bush, au secrétaire général de l'OTAN, George Robertson, et à l'ex-président slovène, Milan Kucan.

"Les intellectuels ont raison de vouloir penser le futur. Ils ne doivent pas avoir honte de travailler à l'avenir, de l'imaginer. Mais leur tâche première, leur mission prioritaire, c'est à mes yeux, de comprendre le présent, d'en comprendre les crises et de leur donner un nom." Ces paroles ont été dites en juin 1989 par l'écrivain dissident Vaclav Havel. L'homme qui devait devenir la figure de proue de la Révolution de velours, s'exprimait ainsi sur le rôle de l'intellectuel. Il ne pouvait pas savoir que, dans quelques mois, un tournant historique

Le Président Vaclav Havel a fait, par téléphone, ses adieux au Président américain, George Bush, à l'ex-Président slovène, Milan Kucan, et au secrétaire général de l'OTAN, George Robertson. George Bush a remercié plus particulièrement Vaclav Havel pour avoir exprimé, avec sept autres dirigeants européens, un soutien à l'attitude des Etats-Unis à l'égard de l'Irak. De son côté, George Robertson, a remercié Vaclav Havel de sa contribution à la politique internationale et à l'alliance, en rappelant l'organisation du sommet de l'OTAN, en novembre dernier, à Prague. Vaclav Havel quitte dimanche ses fonctions.