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Le 19 mai 1945, quelques jours après la capitulation de l’Allemagne nazie, une dizaine de civils appartenant à la communauté allemande des Sudètes étaient assassinés par des « gardes révolutionnaires » en état d’ébriété sur la plaine de Budínka, près du village de Dobronín, dans la région de la Vysočina, au cœur de la République tchèque. Cinquante-cinq ans plus tard, les restes de dix-sept personnes ont été retrouvés dans une fosse commune. Samedi douze d’entre-elles ont été enterrées, parfois en présence de leurs proches.

Les Tchèques ont célébré en ce 8 mai dans de nombreux endroits du pays le Jour de la victoire (Den vítězství), journée marquant la fin de la Deuxième Guerre mondiale et la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie il y a 67 ans. A Prague notamment, le président de la République, Václav Klaus, accompagné de plusieurs hauts responsables politiques, a participé, mardi matin, à une cérémonie du souvenir au mémorial national de Vítkov, où se trouvent les restes des légionnaires tchécoslovaques ayant combattu aux côtés des Alliés et morts sur les champs de bataille à l’étranger. Un défilé militaire, entre autres, se tenait à cette occasion. A noter cependant que l’armée soviétique, qui a libéré une grande partie de la Tchécoslovaquie, n’est entrée dans Prague que le 9 mai et que malgré la capitulation de l’Allemagne les combats contre les dernières unités allemandes se sont poursuivies jusqu’au 11 mai.

Des cérémonies commémorant le 67e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale se sont déroulées, ce dimanche, dans plusieurs villes tchèques. Un acte de piété en hommage aux soldats des armées alliées a été organisé au cimetière de Ďáblice, dans le 8e arrondissement de Prague, en présence des représentants du ministère de la Défense, de l’Union tchèque des combattants pour la liberté et de la Communauté tchécoslovaque des légionnaires. Une autre cérémonie de commémoration s’est déroulée au champ de tir de Kobylisy, à Prague. Suite à l’attentat contre le protecteur du Reich, Reinhard Heydrich, en 1942, les nazis y avaient exécuté 540 personnes, dont l’écrivain Vladislav Vančura, le journaliste Evžen Rosický et le Premier ministre tchécoslovaque Alois Eliáš.

Des actes de piété commémorant l’insurrection du peuple tchèque contre l’occupation nazie qui avait commencé le 5 mai 1945 à Prague, se dont déroulées sur la place de la Vieille-Ville, ainsi que devant le bâtiment de la Radio tchèque, rue Vinohradská. L’insurrection du peuple tchécoslovaque a fait, du 5 au 9 mai 1945, quelque 1 700 victimes dans la capitale tchèque et environ 10 000 morts dans tout le pays. Les présidents des deux chambres du Parlement tchèque, Miroslava Němcová et Milan Štěch, ainsi que le maire de Prague, Bohuslav Svoboda, les représentants de l’armée tchèque et les anciens combattants ont assisté à l’acte de piété devant la Radio tchèque, qui avait à l’époque lancé un premier appel à la révolte.

Avec la publication de l’ouvrage Zmizelé Sudety, les Sudètes disparues, paru en 2006, l’association tchèque Antikomplex a rencontré un grand succès et s’est faite connaître du public tchèque et allemand comme l’un des nouveaux acteurs du dialogue germano-tchèque sur le passé commun. Petr Mikšíček est l’un des principaux membres d’Antikomplex. Il est au micro de Radio Prague

Les Tchèques ont célébré en ce 8 mai dans de nombreux endroits du pays le Jour de la victoire (Den vítězství), journée marquant la fin de la Deuxième Guerre mondiale et la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie il y a 66 ans. A Prague notamment, le président de la République, Václav Klaus, accompagné de plusieurs hauts responsables politiques, a participé à une cérémonie du souvenir au mémorial national de Vítkov, où se trouvent les restes des légionnaires tchécoslovaques ayant combattu aux côtés des Alliés et morts sur les champs de bataille à l’étranger. Un défilé militaire s’est, entre autres, tenu, à cette occasion. A noter cependant que l’armée soviétique, qui a libéré une grande partie de la Tchécoslovaquie, n’est entrée dans Prague que le 9 mai et que malgré la capitulation de l’Allemagne les combats contre les dernières unités allemandes se sont poursuivies jusqu’au 11 mai.

Le Premier ministre, Petr Nečas, et le président du Sénat, Milan Štěch, ont participé ce jeudi à la cérémonie qui s’est tenue, comme de tradition, à l’entrée du bâtiment de la Radio tchèque en mémoire des 1 700 personnes mortes pendant l’insurrection de Prague à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. C’est en effet par la prise de l’immeuble de la radio et l’appel à la révolte du peuple tchécoslovaque qu’a commencé, le 5 mai 1945, l’insurrection de Prague. 90 employés de la radio, policiers et autres résistants sont morts durant les combats pour la prise du bâtiment de la radio. A partir de ce moment-là et pendant quatre jours, jusqu’au 8 mai, la résistance tchèque s’est soulevée contre l’occupant nazi. Autant d’événements et de combats qui ont abouti, le 9 mai, à la libération définitive de Prague et de la Tchécoslovaquie par les Soviétiques.

Les fouilles archéologiques vont reprendre, près du village de Dobronín, situé à une centaine de kilomètres au sud-est de Prague. C’est là qu’en août 2010 a été découvert un charnier dans la prairie de Budínka, qui contenait treize corps d’hommes allemands âgés de 30 à 60 ans. L’objectif de ces fouilles non loin du charnier en question est de retrouver d’autres dépouilles datant des exactions anti-allemandes de 1945, un sujet encore tabou en République tchèque. Ces nouvelles fouilles devraient être lancées à la mi-mai.

Les analyses effectuées à l'université de Brno sur des ossements humains retrouvés dans une fosse commune découverte à Dobronín, dans la région de Jihlava, ont permis d'établir que 13 personnes en tout y avaient été enterrées en 1945, après la fin de la guerre. Il s'agit d'une fosse commune où auraient été enterrés des Allemands des Sudètes, en majorité des hommes, tués par des Tchèques après la capitulation de l'Allemagne nazie. Les causes de la mort de ces 13 personnes n'ont pu être clairement établies pour l'instant.

Les analyses effectuées à l'université de Brno sur des ossements humains retrouvés dans une fausse commune découverte à Dobronín, dans la région de Jihlava, ont permis d'établir que 13 personnes en tout y avaient été enterrées en 1945, après la fin de la guerre. Une information publiée par la presse tchèque, qui cite une anthropologue ayant participé à ces analyses. Il s'agit d'une fausse commune où auraient été enterrés des Allemands des Sudètes, en majorité des hommes, tués par des Tchèques après la capitulation de l'Allemagne nazie. Les causes de la mort de ces 13 personnes n'ont pu être clairement établies pour l'instant.