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Quelques dizaines de manifestations sont organisées dans toute la République tchèque à la fin du mois d'avril pour commémorer le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Parmi les plus importantes, un concert sera joué au centre des congrès à Prague, en présence de nombreux soldats et vétérans de guerre. Sont également invités le président de la République Miloš Zeman, le premier ministre Bohuslav Sobotka ou encore le ministre de la Défense Martin Stropnický. Les deux premiers doivent également participer à une manifestation à la Radio tchèque à la mémoire de l'appel à l'insurrection qui y fut lancé le 5 mai 1945. Des actions sont également prévues à Plzeň, en souvenir de la libération de la métropole de Bohême de l'Ouest par l'armée américaine. Le 8 mai, le président de la République s'envolera pour Moscou où il rendra hommage aux 150 000 soldats soviétiques morts lors de la libération de la Tchécoslovaquie. Il ne participera cependant pas au défilé militaire organisé dans la capitale russe, sujet qui a récemment suscité la polémique en République tchèque.

La ville d’Ostrava se prépare aux célébrations en grande pompe du 70e anniversaire de sa libération, prévu le 30 avril prochain. Des défilés militaires, des concours, des expositions et des conférences seront organisés à cette occasion par la région d’Ostrava, en coopération avec l’armée tchèque, et ce non seulement au centre-ville mais également dans les environs, pour la somme de près de quatre millions de couronnes (environ 140 000 euros). La municipalité a aussi fait appel aux citoyens de bien vouloir prêter des photographies datant de l’époque de la Seconde Guerre mondiale. Il est possible de les déposer jusqu’à la fin du mois de mars aux Archives de la ville d’Ostrava, qui a rassemblé près de 200 photographies jusqu’à présent.

Le président de la République tchèque, Miloš Zeman, est pour l'instant le seul président européen à avoir confirmé sa participation au défilé militaire qui se tiendra le 9 mai prochain à Moscou, à l’occasion du 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Si le site EUObserver, qui a révélé l’information, a qualifié le chef de l’Etat tchèque de « partisan de Vladimir Poutine », le porte-parole du président tchèque, Jiří Ovčáček, a indiqué que Miloš Zeman aurait considéré sa non-participation à cet événement comme une « insulte envers les 150 000 soldats russes morts pendant la libération de la Tchécoslovaquie ». L'Allemagne, la Pologne, l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie et la France ont déjà décliné l'invitation du Kremlin. De son côté, la Grande-Bretagne envisage l'envoi d'un haut représentant politique, à la place du Premier ministre, David Cameron, qui a lui aussi décliné sa participation à Moscou.

Voici 70 ans, du 13 au 15 février 1945, la ville de Dresde fut largement détruite par un raid aérien massif de bombardiers anglais et américains. A 120 kilomètres de là, Prague fut une victime bien malheureuse de cette attaque. Par erreur, les forces aériennes de l'armée des États-Unis larguèrent en effet sur la métropole tchèque quelque 152 tonnes de bombes, causant la mort de 701 personnes et d’importants dégâts matériels. Spécialiste du nazisme et de la Seconde Guerre mondiale, l’historien François Delpla est revenu sur ce tragique épisode.

Miloš Zeman se rendra au moins une fois en Russie cette année ; ce sera en mai à l'occasion des commémorations du 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. C'est ce qu'écrit aujourd'hui le site ParlamentníListy.cz, en publiant un portrait de Jiří Ovčáček, le porte-parole du président. Le chef de l'Etat a accepté l'invitation russe de la même façon qu'il a participé en juin 2014 aux commémorations du débarquement de Normandie. L'agence de presse ČTK indique que Miloš Zeman pourrait également réaliser une visite officielle en Russie à l'automne prochain. Il aurait reçu une invitation dans ce sens sans y avoir pour l'heure répondu. Le président tchèque a notamment émis des réserves sur la pertinence des sanctions économiques à l'égard de la Russie, une position qui lui vaut certaines critiques en Tchéquie.

Depuis Washington, où il est en visite durant quatre jours, le Premier ministre Bohuslav Sobotka a réagi à l'invitation par le chef de l'Etat Miloš Zeman de Vladimir Poutine en République tchèque en janvier prochain à l'occasion des cérémonies du 70e anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz. Pour le chef du gouvernement tchèque, cette annonce ne peut être prise hors du contexte géopolitique actuel. Bohuslav Sobotka précise que sa réserve n'enlève rien à la contribution décisive de l'armée rouge dans la libération du continent européen du joug nazi. Le gouvernement soutient par ailleurs cette cérémonie anniversaire pour laquelle les chefs d'Etat des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni ont également été invités mais n'ont pour l'heure pas confirmé leur présence.

Le président de la République, Miloš Zeman, a invité les quatre représentants politiques des pays victorieux de la Seconde Guerre mondiale à venir participer aux commémorations de la libération du camp de concentration d’Auschwitz au mois de janvier en République tchèque. Parmi ces quatre représentants figure notamment le président russe Vladimir Poutine. Cette information a été révélée par la Radio tchèque ce mardi. Le 27 janvier prochain marque les 70 ans qui se sont écoulés depuis la libération du camp de concentration d’Auschwitz, situé en Pologne. Les commémorations de cette libération se célèbreront en République tchèque dans le cadre d'une conférence internationale de deux jours. Selon le porte-parole du chef de l’Etat tchèque, la participation des hauts responsables politiques des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et de la Russie n’a pour l’instant pas encore été confirmée.

Le 65e Congrès des Sudètes allemandes a débuté ce samedi dans la ville d'Ausbourg en Bavière. Emilie Müller, qui est en charge des Allemands expulsés pour le gouvernement du Land, a déclaré que les décrets Beneš, ceux qui expulsérent les populations allemandes des Sudètes dans l'après-guerre, ont créé des dommages dans les relations entre les Etats européens. Selon elle, les nouvelles générations de Tchèques porteraient cependant l'espoir que cet épisode des relations tchéco-allemandes puisse être surmonté. 2,6 millions d'Allemands furent chassés de Tchécoslovaquie entre 1945 et 1947. Le Premier ministre tchèque Bohuslav Sobotka a réagi en indiquant qu'il n'était pas question de réouvrir le débat sur la validité de ces décrets.

Comme cela était annoncé et contrairement aux années précédentes, le président de la République, Miloš Zeman, et le ministre des Affaires étrangères, Lubomír Zaorálek, n’ont pas participé à la réception organisée ce vendredi par l’ambassade de Russie à l’occasion de la célébration du 69e anniversaire du Jour de la Victoire et de la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Les chefs de l’Etat et de la diplomatie entendaient ainsi manifester leur désapprobation de la politique menée par Moscou dans le conflit ukrainien. En revanche, l’ancien président Václav Klaus et plusieurs députés sociaux-démocrates et communistes ont répondu à l’invitation. Václav Klaus a expliqué qu’il considérait que la position du gouvernement et du président n’était « pas bonne ». De son côté, le vice-président du parti communiste, Jiří Dolejš, a justifié sa présence en expliquant qu’il s’agissait d’une célébration de la défaite du fascisme et que cela n’avait rien à voir avec la situation en Ukraine.

Contrairement à l’année dernière et contrairement à son prédécesseur Václav Klaus, le président de la République Miloš Zeman ne participera pas vendredi à la réception organisée à l’ambassade de Russie à l’occasion de la célébration du 69e anniversaire du Jour de la victoire et de la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Ces dernières semaines, Miloš Zeman a critiqué à plusieurs reprises la position de Moscou dans son engagement dans la crise en Ukraine. Le Château de Prague sera donc représenté par le directeur du département en charge des affaires étrangères. Le ministre des Affaires étrangères, Lubomír Zaorálek, ne s’y rendra pas non plus. Miloš Zeman participera en revanche ce jeudi aux cérémonies organisées à l’occasion de la célébration du Jour de la victoire en République tchèque.