Elie Wiesel, Imre Kertész et d’autres noms moins connus du grand public
ont un point commun tragique : enfants ou adolescents, ils sont passés par
le camp de concentration de Buchenwald. Ils partagent un autre point commun
: un homme providentiel, Antonín Kalina, un Tchèque qui, au péril de sa
vie, a réussi, au sein même du camp, à sauver des centaines d’enfants
juifs. Honoré du titre de « Juste parmi les nations » en 2012 à titre
posthume, Antonín Kalina est pourtant tombé dans l’oubli pendant près
d’un demi-siècle.