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Ce vendredi 6 juillet, jour de la fête nationale commémorant le martyr du réformateur de l’Eglise, Jan Hus, une autre fête a culminé à Prague : la XVe fête fédérale de la plus ancienne organisation tchèque de culture physique, le Sokol. Un événement de première importance pour les plus de 10 000 Sokols du pays et de l’étranger réunis au stade Eden à Prague. Le Sokol, qui développe le legs des grands de l’histoire tchèque tels que l’héritage spirituel de Hus, le courage de Žižka, l’humanisme de Comenius, célèbre cette année le 150e anniversaire de sa

Le 19 juin, 70 ans se sont écoulés depuis l’exécution par les nazis d’Alois Eliáš, ancien légionnaire, haut dignitaire de l’armée tchécoslovaque, mais aussi Premier ministre du gouvernement du Protectorat de Bohême-Moravie sous l’occupation allemande et… résistant de la première heure. Retour sur un destin brisé.

Le 18 juin, 70 ans se sont écoulés depuis la mort des parachutistes tchécoslovaques, responsables de l'attentat contre le Reichsprotektor Reinhard Heydrich. Celui-ci avait été abattu le 27 mai par deux parachutistes, tchèque et slovaque, envoyés depuis Londres dans le cadre de l'opération Anthropoid. En représailles, les nazis avaient rasé les petits villages de Lidice et Ležáky. Après 14 jours de recherches, ils avaient fini par retrouver la trace des résistants tchécoslovaques. Suite à la trahison d'un des leurs, sept parachutistes cachés dans la crypte de l'église Saints-Cyrille-et-Méthode à Prague ont été débusqués par les nazis et assassinés.

Ce lundi 18 juin, 70 ans se sont écoulés depuis la mort des sept parachutistes tchécoslovaques responsables de l'attentat contre le Protecteur de Bohême-Moravie Reinhard Heydrich. Recherchés pendant quinze jours par la Gestapo et finalement trahis par un autre membre de la résistance, les sept hommes sont morts au terme d’un combat sanglant mené pendant six heures avec 700 soldats de la SS. Ce lundi, une commémoration et une messe, en présence du président de la République Václav Klaus, se sont tenues sur le lieu du drame dans l’église orthodoxe

Le 10 juin prochain, la République tchèque s’apprête à commémorer le soixante-dixième anniversaire du massacre de Lidice. Cette semaine, l’association Sonosfera audiodrama, en partenariat avec l’Institut d’étude des régimes totalitaires, présente au public son travail de reconstitution de l’atmosphère du village avant la tragédie. Un projet qui n’est pas sans générer quelques remous dans la presse en raison du soutien financier et symbolique d’un partenaire encombrant : le bureau pragois des Allemands sudètes.

Les Tchèques ont célébré en ce 8 mai dans de nombreux endroits du pays le Jour de la victoire (Den vítězství), journée marquant la fin de la Deuxième Guerre mondiale et la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie il y a 67 ans. A Prague notamment, le président de la République, Václav Klaus, accompagné de plusieurs hauts responsables politiques, a participé, mardi matin, à une cérémonie du souvenir au mémorial national de Vítkov, où se trouvent les restes des légionnaires tchécoslovaques ayant combattu aux côtés des Alliés et morts sur les champs de bataille à l’étranger. Un défilé militaire, entre autres, se tenait à cette occasion. A noter cependant que l’armée soviétique, qui a libéré une grande partie de la Tchécoslovaquie, n’est entrée dans Prague que le 9 mai et que malgré la capitulation de l’Allemagne les combats contre les dernières unités allemandes se sont poursuivies jusqu’au 11 mai.

Des cérémonies commémorant le 67e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale se sont déroulées, ce dimanche, dans plusieurs villes tchèques. Un acte de piété en hommage aux soldats des armées alliées a été organisé au cimetière de Ďáblice, dans le 8e arrondissement de Prague, en présence des représentants du ministère de la Défense, de l’Union tchèque des combattants pour la liberté et de la Communauté tchécoslovaque des légionnaires. Une autre cérémonie de commémoration s’est déroulée au champ de tir de Kobylisy, à Prague. Suite à l’attentat contre le protecteur du Reich, Reinhard Heydrich, en 1942, les nazis y avaient exécuté 540 personnes, dont l’écrivain Vladislav Vančura, le journaliste Evžen Rosický et le Premier ministre tchécoslovaque Alois Eliáš.

Des actes de piété commémorant l’insurrection du peuple tchèque contre l’occupation nazie qui avait commencé le 5 mai 1945 à Prague, se dont déroulées sur la place de la Vieille-Ville, ainsi que devant le bâtiment de la Radio tchèque, rue Vinohradská. L’insurrection du peuple tchécoslovaque a fait, du 5 au 9 mai 1945, quelque 1 700 victimes dans la capitale tchèque et environ 10 000 morts dans tout le pays. Les présidents des deux chambres du Parlement tchèque, Miroslava Němcová et Milan Štěch, ainsi que le maire de Prague, Bohuslav Svoboda, les représentants de l’armée tchèque et les anciens combattants ont assisté à l’acte de piété devant la Radio tchèque, qui avait à l’époque lancé un premier appel à la révolte.

Les années qui suivent la fin de la Seconde Guerre mondiale sont une période encore mal connue de l’histoire contemporaine. Tandis qu’en Europe centrale, les mouvements forcés de population et le déplacement des frontières redessinent la carte politique de l’Europe centrale, les armées nationales qui se reconstituent au lendemain de la guerre participent au maintien de la cohésion nationale et de la sécurité des Etats. Au même moment, la montée au pouvoir des communistes, sortis vainqueurs du conflit mondial, joue en faveur de la logique des deux

Une partie de la collection d'art d'Afolf Hitler a été découverte au couvent de Doksany en Bohême du nord. C'est un historien tchèque qui a découvert sept tableaux au dépôt du couvent, non accessible au grand public. Une information révélée jeudi par la chaîne de télévision privée Nova. A l'origine, les œuvres d'art achetées ou volées par Hitler dans toute l'Europe avaient été cachées dans le couvent de Vyšší Brod. Les oeuvres découvertes s'y trouvaient également dans le passé. Après la capitulation de l'Allemagne, les Américains avaient rassemblé ces oeuvres. D'après la chaîne de télévision Nova, on ne sait pas comment les sept tableaux se sont retrouvés à Doksany.