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Les pilotes tchécoslovaques ayant combattu pendant la Deuxième Guerre mondiale dans la Royal Air Force ont un nouveau monument à Prague. Inaugurée le 17 juin dans le quartier historique de Malá Strana, la statue représentant un lion ailé a été offerte par la communauté britannique vivant en République tchèque en signe de remerciement de leur héroïsme.

Il y a 70 ans de cela, les Alliés débarquaient sur les plages normandes, entamant ainsi la libération progressive de la France et de l’Europe. Le monde entier a commémoré ce grand moment de l’histoire en rendant hommage à tous ceux qui se sont battus contre les nazis. Vendredi, une vingtaine de chefs d’Etat, parmi lesquels Barrack Obama, Vladimir Poutine mais également Miloš Zeman ont assisté aux cérémonies. François Hollande, lui a accueilli les anciens combattants de tous les pays. Reportage.

Le 65e Congrès des Sudètes allemandes a débuté ce samedi dans la ville d'Ausbourg en Bavière. Emilie Müller, qui est en charge des Allemands expulsés pour le gouvernement du Land, a déclaré que les décrets Beneš, ceux qui expulsérent les populations allemandes des Sudètes dans l'après-guerre, ont créé des dommages dans les relations entre les Etats européens. Selon elle, les nouvelles générations de Tchèques porteraient cependant l'espoir que cet épisode des relations tchéco-allemandes puisse être surmonté. 2,6 millions d'Allemands furent chassés de Tchécoslovaquie entre 1945 et 1947. Le Premier ministre tchèque Bohuslav Sobotka a réagi en indiquant qu'il n'était pas question de réouvrir le débat sur la validité de ces décrets.

Le chef de l'Etat Miloš Zeman et un groupe de vétérans tchèques de la Seconde Guerre mondiale se sont envolés ce vendredi matin pour se rendre en Normandie où ils doivent participer aux commémorations du 70e anniversaire du Débarquement. Avant le décollage, le président a prononcé un discours face à ces vétérans à l'aéroport militaire de Kbely, un événement accompagné de musique militaire et de standards des armées tchécoslovaque et tchèque. Il a remercié les anciens combattants et a souligné le prix de la liberté, pour laquelle il est nécessaire de se battre. Le porte-parole du chef de l'Etat en charge des relations internationales a fait savoir que Miloš Zeman pourrait s'entretenir avec Vladimir Poutine en Normandie. Le président rencontrera également son homologue français François Hollande.

Les célébrations à l'occasion du 70e anniversaire du débarquement allié en Normandie ont débuté ce jeudi dans cette région française et se poursuivent ce vendredi. Y participent des vétérans et des simples spectateurs ainsi que des représentants de différentes nations. Aux côtés des Etats-Unis, de la Russie, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne et de la France, la République tchèque est ainsi représentée par son chef de l'Etat Miloš Zeman. Le 6 juin 1944, environ 35 000 soldats des forces alliés débarquèrent sur les plages de Normandie. Le soir de cette opération, 3000 d'entre eux avaient péri. En tout, 1,5 million de militaires participèrent au débarquement tout au long du mois de juin. Une opération, prélude à la libération de la France et de l'Europe de l'Ouest, qui fit 44 000 morts chez les Alliés, 54 000 chez les Allemands et 20 000 parmi les civils français.

Après Varsovie ces derniers jours, où il a participé aux célébrations du 25e anniversaire des premières élections démocratiques en Pologne, c’est en Normandie que se rend, ce vendredi, le président tchèque. Sur la plage de Sword Beach, Miloš Zeman, comme des dizaines d’autres chefs d’Etat du monde entier, assistera aux cérémonies organisées à l’occasion du 70e anniversaire du Débarquement et de la bataille de Normandie. L’occasion de rappeler le rôle joué alors par les soldats tchèques et slovaques dans la libération de la France et de

Comme cela était annoncé et contrairement aux années précédentes, le président de la République, Miloš Zeman, et le ministre des Affaires étrangères, Lubomír Zaorálek, n’ont pas participé à la réception organisée ce vendredi par l’ambassade de Russie à l’occasion de la célébration du 69e anniversaire du Jour de la Victoire et de la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Les chefs de l’Etat et de la diplomatie entendaient ainsi manifester leur désapprobation de la politique menée par Moscou dans le conflit ukrainien. En revanche, l’ancien président Václav Klaus et plusieurs députés sociaux-démocrates et communistes ont répondu à l’invitation. Václav Klaus a expliqué qu’il considérait que la position du gouvernement et du président n’était « pas bonne ». De son côté, le vice-président du parti communiste, Jiří Dolejš, a justifié sa présence en expliquant qu’il s’agissait d’une célébration de la défaite du fascisme et que cela n’avait rien à voir avec la situation en Ukraine.

Contrairement à l’année dernière et contrairement à son prédécesseur Václav Klaus, le président de la République Miloš Zeman ne participera pas vendredi à la réception organisée à l’ambassade de Russie à l’occasion de la célébration du 69e anniversaire du Jour de la victoire et de la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Ces dernières semaines, Miloš Zeman a critiqué à plusieurs reprises la position de Moscou dans son engagement dans la crise en Ukraine. Le Château de Prague sera donc représenté par le directeur du département en charge des affaires étrangères. Le ministre des Affaires étrangères, Lubomír Zaorálek, ne s’y rendra pas non plus. Miloš Zeman participera en revanche ce jeudi aux cérémonies organisées à l’occasion de la célébration du Jour de la victoire en République tchèque.

Il y a 69 ans de cela, en avril 1945, la 3e armée américaine lançait son offensive en Bohême de l'Ouest. Après avoir libéré plusieurs grandes villes de la région, les corps commandés par le général George Smith Patton se sont arrêtés à Rokycany près de Plzeň, où passait la ligne de démarcation fixée par une convention politique entre les commandements américain et soviétique. Bien que continuer au-delà était interdit à l’armée américaine, certaines divisions ont quand même franchi la limite lors d'une mission qui, le 8 mai, les a conduites à Velichovky,

Plusieurs municipalités tchèques commémorent ce lundi la Journée dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste. Il s'agit le plus souvent de cérémonies en extérieur où des personnalités politiques, spirituelles et culturelles lisent le nom des victimes du génocide perpétré par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale à l'encontre des juifs. A Prague, la commémoration a lieu sur la place Náměstí Míru, en présence notamment du ministre en charge des Droits de l'homme, le social-démocrate Jiří Dienstbier. 250 000 des 350 000 juifs vivant en Tchécoslovaquie périrent durant la Seconde Guerre mondiale.