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Plusieurs dizaines de manifestations culturelles et autres se tiendront tout au long de la semaine prochaine et jusqu’à la fin de l’année à Prague à l’occasion du 25e anniversaire de la révolution ayant abouti à la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie. Le 17 novembre, marqué par la tenue de la première manifestation étudiante en 1989, est jour de fête nationale en République tchèque et en Slovaquie. Vendredi, le programme du Festival de la liberté (Festival svobody) a été présenté aux médias. De nombreuses manifestations se tiendront au Palais Lucerna, sur la place Venceslas, lieu dont l’histoire est liée à celle de la famille de l’ancien président Václav Havel, grande figure de la révolution. La Radio tchèque participe activement au festival notamment à travers l’organisation d’un concert sur la place Venceslas le 17 novembre à l’affiche duquel figurent Michael Kocáb, Michal Prokop, Vladimír Merta ou encore Jaroslav Hutka.

A l’approche du 25ème anniversaire du début de la Révolution dite de velours, le 17 novembre, l’heure est aux bilans. L’ex-président tchèque Václav Klaus s’est par exemple adonné à cet exercice dans un entretien pour la presse. Nous vous présenterons quelques-unes réactions qu’il a provoquées en évoquant son prédécesseur, Václav Havel. Comment Havel est-il vu aujourd’hui par les représentants politiques ? Un site a lancé une enquête sur ce thème, dont nous avons retenu les grandes lignes. « Notre pays appartient à l’Occident ». C’est ce que déclare

La République tchèque a l’intention de commémorer le 25e anniversaire de la Révolution de velours dans le monde entier avec plus d’une centaine d’évènements. Selon le ministre des Affaires étrangères, Lubomír Zaorálek, il est utile et nécessaire de se rappeler de cet anniversaire, dans la mesure où le changement non-violent de régime en 1989 a fait gagner un grand respect à la Tchécoslovaquie de l’époque. Pour le chef de la diplomatie tchèque, cette transition pacifique du régime, désormais de plus en plus rare dans le monde, a fourni une très bonne position de départ à la politique étrangère tchèque. L’apogée des commémorations au-delà les frontières tchèques aura lieu le 19 novembre au Capitole des États-Unis, avec le dévoilement du buste de l’ancien président Václav Havel ; une cérémonie à laquelle seront présents le Premier ministre, Bohuslav Sobotka, le président de la Chambre des députés, Jan Hamáček, ainsi que l’ancienne secrétaire d’Etat des États-Unis d’origine tchèque, Madeleine Albright.

Ces jeudi et vendredi, l’Institut français de Prague accueillait le philosophe français Alain Badiou. En visite à Prague pour la première fois, l’auteur de l’Etre et de l’Evénement, un de ses ouvrages les plus célèbres, réfléchit extensivement sur l’espace centre européen. Même si seulement un des livres d’Alain Badiou a été traduit en tchèque, plusieurs centaines de personnes ont assisté à ses deux conférences publiques.

Musique, sport, actualité politique, société... La gamme de sujets qui intéressent les auditeurs de Radio Prague est large. C’est ce dont témoignent les lettres dont nous vous présenterons, comme chaque mois, quelques exemples.

Quelques semaines avant la Révolution de velours, Sainte Agnès de Bohême, Svatá Anežka Česká, est devenue la première sainte d’Europe Centrale à avoir été canonisée par Jean-Paul. De façon surprenante, les préparations de cette canonisation ont été organisées en grande pompe par le régime communiste de l’époque. Cette année, nous célébrons le 25e anniversaire de cette canonisation.

Le porte-parole du château de Prague, siège de la présidence tchèque, a annoncé que les présidents hongrois, allemand, slovaque et polonais participeraient à la cérémonie du 17 novembre commémorant le 25e anniversaire de la Révolution de velours. Cette cérémonie aura lieu au sein de la Faculté de droit de l'Université Charles. Miloš Zeman entend également y inviter les étudiants qui avaient manifesté le 17 novembre 1989 dans le quartier d'Albertov avant de subir la répression des forces de police. Une exposition consacrée aux années 1939 et 1989 sera aussi inaugurée à l'occasion de cette journée anniversaire. Prague est la dernière capitale centre-européenne à commémorer les événements ayant conduit à la chute des démocraties populaires il y a 25 ans.

Le 25ème anniversaire de la fin des régimes communistes en Europe centrale et orientale est une occasion pour les éditorialistes tchèques de réfléchir sur les différents aspects de cet événement majeur de la fin du XXe siècle. Pour cette revue de presse, nous en avons retenu un exemple. L’audition mercredi dernier de la candidate tchèque à la Commission européenne, Věra Jourová, devant les députés européens a été aussi largement commentée. Nous avons également retenu un article sur l’importance de la solidarité avec les dissidents et les militants vivant

Un nouvel espace multiculturel appelé « Centre de velours » a été ouvert à Prague, dans le quartier de Malá Strana, ce mercredi, pour le 25e anniversaire de la révolution dite de velours, qui avait abouti à la fin de l’année 1989 à la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie. Les organisateurs prévoient diverses manifestations afin de célébrer ce 25e anniversaire : expositions, soirées-débats ou encore workshops serviront à rappeler les événements et les thèmes relatifs au 17 novembre, jour de la première manifestation étudiante, notamment dans leur contexte historique et politique. Dès ce vendredi, une conférence se tiendra en présence du fondateur de l’agence de voyage Corrupt tour. Celui-ci parlera, entre autres, de l’évolution du pays depuis 1989 et du rôle des artistes.

L’ambassade allemande à Prague organise ces jours-ci différentes manifestations pour commémorer le 25e anniversaire de l’exil massif de ressortissants est-allemands vers l’Ouest en passant par ce qui était alors la mission diplomatique de la RFA. Parmi les personnalités venues célébrer cet événement, Hans-Dietrich Genscher, le ministre des Affaires étrangères ouest-allemand de l’époque qui, le 30 septembre 1989, annonça aux centaines de réfugiés rassemblés à Prague qu’ils étaient désormais libres de rejoindre l’Allemagne de l’Ouest.