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Le 17 novembre prochain, la République tchèque fêtera le vingt-deuxième anniversaire de la chute du régime communiste. Au micro de Radio Prague, Michel Perottino, politologue et spécialiste du Parti communiste de Bohême et de Moravie, revient sur l’histoire du Parti communiste tchèque. Deuxième partie aujourd'hui de cet entretien

La Cour européenne des droits de l'homme a rejeté la plainte déposée par l'ancienne procureur communiste Ludmila Brožová-Polednová, qui a été condamnée à six ans de prison par la justice tchèque pour sa participation active au procès qui a mené à la condamnation à mort de Milada Horáková dans les années 1950. Brožová-Polednová avait saisi le juge européen en indiquant qu'elle n'avait fait qu'obéir aux ordres. Agée de 89 ans, elle a été graciée en décembre dernier par le président de la République en raison de son état de santé.

Deuxième partie de l’entretien avec Stanislas Pierret, actuellement directeur de l’Institut français de Bucarest mais qui nous a raconté comment, au tout début de sa carrière diplomatique, il s’était intégré dans les réseaux dissidents tchécoslovaques. Il continue donc de nous exposer son parcours professionnel, en commençant par les évènements de 1989 à Prague.

Pavel Pecháček est à sa manière un vétéran de la lutte contre le régime communiste. En 1968, il entre, à Munich, au service tchécoslovaque de Radio Liberté (Radio Free Europe), la célèbre radio américaine. Il en assume la direction en 1989, après celle de Voice America. Il lève notamment le voile sur l’affaire Martin Šmíd.

Le 80e anniversaire, mardi, de Mikhaïl Gorbatchev a relancé dans la presse tchèque la polémique sur le rôle qu’a joué l’homme d’Etat soviétique dans les événements qui ont changé vers la fin du XXe siècle la carte politique de l’Europe et ont abouti à la chute des régimes communistes en Europe centrale et orientale.

Le soulèvement populaire en Egypte continue de susciter l’intérêt de la presse tchèque ce mardi. Le quotidien Mladá Fronta Dnes n’hésite pas à qualifier la place Tahrir de « Place Venceslas Cairote ». La plupart des commentateurs doutent néanmoins d’une issue démocratique de la révolution du Jasmin, contrairement à ce qui s’est passé suite à la Révolution de Velours.

Jiří Dienstbier, premier chef de la diplomatie tchécoslovaque après la chute du régime communiste en novembre 1989, est décédé ce samedi à l’âge de 73 ans.

Trois anciens étudiants de la Faculté d’architecture de Brno seront obligés de présenter leurs excuses à l’ancien enseignant de la faculté Jan Snasel. Ils l'avaient qualifié en novembre 1989 de "démagogue" et "carriériste". Telle est la décision de la Cour municipale de Brno. Selon l’attachée de presse de la Cour, Gabriela Stočková, les trois anciens étudiants n’ont pas apporté de preuves convaincantes pour justifier leurs propos. Les trois étudiants vont faire appel. Le procès, qui a commencé au début des années 1990, est un des plus longs de la justice tchèque.

Le 17 novembre 1989, commencèrent les manifestations qui allaient sonner le glas pour le régime communiste. Deux cinéastes ont choisi de traiter cet événement fondateur de manière satirique...

Un porte-parole de l’archevêché de Prague s’est expliqué sur le fait que l’ex-président et ancien dissident Václav Havel n’ait pas été invité aux commémorations du 21e anniversaire de la révolution de velours à la cathédrale Saint-Guy, le 17 novembre. Il a regretté l’oubli et l’a justifié par les préparatifs bousculés qui ont précédé la cérémonie. La plupart des représentants du pays ont participé à cette commémoration, comme le président Václav Klaus, le premier ministre Petr Nečas et l’archevêque de Prague Dominik Duka. Václav Havel, symbole de la révolution de velours, aurait eu vent de l’événement à la radio.